Mardi 13 mars 19h30 aux Chiffons, 90 rue Marcadet, Paris 18 (métro Jules Joffrin ou Marcadet-Poissonniers), le Front de gauche organise une conférence-débat autour de "Guerre de mouvement et guerre de position" (Éditions la Fabrique) sur la base de textes d'Antonio Gramsci choisis et présentés par Razmig Keucheyan.
Extrait du tract :
« S'emparer de l’État pour changer la société ou réformer les anciennes valeurs hégémoniques (ou idéologie dominante) diffusées dans le corps social ?
Pour A. Gramsci, les intellectuels sont les serviteurs de la classe dominante parce qu'ils créent la culture qui la légitime et le "sens commun" qui maintient son pouvoir.
Comment, aujourd'hui, organiser la subversion de cette domination et retrouver le "bon sens" populaire sur les questions du travail, des salaires et des droits sociaux notamment.
Dans la bataille idéologique du moment que nous vivons, comment se libérer de son sentiment d'impuissance à changer les choses, comment construire le pouvoir des travailleurs ? »
Commentaires :
Les lignes précédentes peuvent paraitre théoriques, mais en diffusant nos tracts ou en lisant des forums sur le net, chacun peut constater combien l'idéologie dominante néolibérale a contaminé la pensée de nos concitoyen-ne-s.
Ainsi, il y a 15 jours au marché Dejean à la sortie du Métro Château Rouge, quelqu'un nous a questionné sur ce qui était alors la dernière proposition de F. Hollande. Ce citoyen, allocataire du RSA, était fort inquiet. En effet, il ne trouvait pas juste "qu'on prenne 75 % aux riches..." Je ne vous raconte pas le boulot pour rassurer cette personne sur cette mesure molle ! Il s'agit juste d'une anecdote, mais tout de même !
Aussi, régulièrement, le Front de gauche organise des réunions publiques de quartier. Les précédentes portaient sur le logement, l'éducation, Salah Hamouri, la situation de la Grèce, la dette.
Ces réunions sensibilisent et informent les citoyens, et in fine de repolitisent la société. Toutes dépassent le simple enjeu électoral. Elles sont des moments d'éducation populaire et de diffusion des idées du Front de Gauche parce qu'il serait illusoire de penser l'emporter, dans les urnes ou dans la rue, sans avoir remporté la bataille des idées...