Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’il y a eu une belle tempête sur la côte ouest et donc à Belle-Île où les vents ont soufflé à 140 en fin de nuit de dimanche à lundi. Tempête conjuguée aux grandes marées, le spectacle était grandiose et saisissant non loin de chez nous, à Vazen, Domois et Port Coton où seule la pointe des aiguilles sortaient du bouillonnement de l’écume et des envolées de vagues qui passaient outre les falaises. Rendez-vous compte, les falaises culminent à plus de quarante mètres.
Françoise avait enfin « sa » tempête. En surplomb de l’anse de Vazen, aventurière et téméraire, elle était dans son élément et bravait le déferlement d’écume tout près du bord des falaises pour saisir « l’instant » que, selon elle, seul peut percevoir un photographe. La passion !
De l’autre côté, à Palais, les marées hautes ont inondé par deux fois les quais et les habitations riveraines, les bateaux étaient au niveau de la rue. C’est un fait très rare selon mes sources mais il est interpellant : imaginez le désastre dans vingt-cinq ou trente ans, avec l’élévation annoncée du niveau de la mer because réchauffement de la planète. Bonjour les dégâts.