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My man Jeeves

Publié le 12 mars 2012 par Mabo @mabomanji
My man Jeeves
Ca y'est j'ai fini ce Wodehouse et le reste du bouquin avait tout plein de bonnes petites répliques et expressions que j'ai adorées. Voici quelques passages choisis :
"Bicky rocked like a jelly in a high wind" Tout de suite c'est très imagé.
Où on retrouve un dérivé de "poop" ou comment parler pipi-caca en anglais : "he said I was a brainless nincompoop" qui se traduit en fait juste par nigaud, mais ce mot est terriblement drôle en lui-même. Il devrait arriver dans la liste des 10 mots d'insulte les moins injurieux et les plus rigolos.
On trouve toutes sortes de façon de se dire bonjour comme si on était sur les îles : "Halloa, Bertie !" Et autres petites interjections qui font spectacle comique : "Toodle-oo, Bertie, old man." "Pip-pip, Bicky, dear boy."
Où on balance des noms de races d'un coup : "Great Scot, Jeeves ! This is awful."
Quelques fois on se dit que Sherlock a lorgné avec élégance dans les livres de l'époque : "Jeeves was standing on the horizon, looking devilish brainy."
Où l'on voit une compétition de réactions étonnées uniques : "By Jove !" I said."By George!" said Bicky."Great heavens!" said old Chiswick.
J'aime comme à chaque fois Bertie remercie Jeeves en lui permettant de s'occuper d'un détail vestimentaire ou d'apparence sur lequel il ne démordait pas au début de la nouvelle. Que ça soit un costume, un chapeau, une cravate rose ou sa moustache."Bring my shaving things."A gleam of hope shone in the chappie's eye, mixed with doubt."You mean, sir ?""And shave off my moustache."There was a moment's silence. I could see the fellow was deeply moved."Thank you very much indeed, sir," he said, in a low voice, and popped off.
Il y a des insultes intemporelles : "silly ass"est l'une de mes préférées.
De la précision de la mémoire des hommes pour l'anniversaire de leur tendre et chère épouse : "I know it came somewhere between the first of January and the thirty first of December. That's how near I get to it."
Et ces hommages directs à Sherlock : "Suppose someone had come to Sherlock Holmes and said, 'Mr. Holmes, here's a case for you. When is my wife's birthday ?' Wouldn't that have given Sherlock a jolt ?"
"So, doing the Sherlock Holmes business, I deduced that the fat child was her cousin."
"Mark you, Sherlock Holmes would have made the same mistake. On the evidence, I mean."
Se faire casser discrètement d'une manière détournée : "for as a companion Freddie, poor old chap, wasn't anything to write home to mother about."
Les comparaisons incomparables en fait : "Napoleon's retreat from Moscow was a picnic by the side of it."
Déjà à l'époque on faisait style de défendre son honneur face à l'argent :"Am I to understand, sir, that, because you are rich and I am poor, you think that you can buy my self-respect?""Oh, come !" I said."How much ?" said Voules.
La version soft du "casse-toi" :"Pop off," he said.I popped.
Les fins de lettre qui n'en finissent pas et qui sont désespérées :"P.P.S.S.S.--You must come!"
Les omissions volontaires :"She said you said it was better than St. Andrews.""She didn't happen to mention that I added the words, 'I don't think'?"
Bertie vit vraiment une vie trop trépidante :"I was in bed, restoring the good old tissues with about nine hours of the dreamless""smoking a cigarette and resting the old bean"
Bertie et Jeeves sont séparés quelques jours et le supportent assez difficilement tous deux :"You've no notion of what I'm going through in this beastly hotel, without Jeeves.""Next morning Jeeves came round. It was all so home-like when he floated noiselessly into the room that I nearly broke down.""The frightful loss of Jeeves made any thought of pleasure more or less a mockery.""Jeeves, there's no place like home--what ?"
Fou comme je me lasse pas de ce style rétro et absurde. Ca se lit vite et une fois les persos connus on adore retrouver leurs travers et voir leurs exploits.

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