Magazine Poésie

J'ai commencé hier soir:"Le piège de Dante" d'Arnaud Delalande

Publié le 13 mars 2012 par Lauravanelcoytte
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Arnaud Delalande Edition poche Edition originale 

Edition originale : Grasset - Mars 2006
Rééditions :
Dernière édition poche : Le Livre de Poche - Janvier 2008
Autres éditions :


Genre :
Thriller
Roman d'enquête
Roman historique
Polar politique


Thème abordé :
Serial Killer
Mystique / Religion
Complot

Personnages :
Services secrets / Espionnage

Lieu :
Italie

Époque :
Historique (avant 1930)

Style :
Littéraire

Poids du roman :
Moins de 250 pages


Si vous avez manqué le début (quatrième de couverture) :

1756. La Venise des Lumières. Un meurtre atroce — une crucifixion — est commis en plein cœur d'un théâtre de la Sérénissime. Pour mener l'enquête, le Doge fait libérer Pietro Viravolta, aventurier et séducteur, qui croupit dans une geôle aux côtés de Casanova...
Ses recherches le conduisent tour à tour chez Luciana, la maîtresse d'un sénateur ; Spadetti, le maître verrier de Murano ; ou encore Caffelli, le prêtre tourmenté de San Giorgio Maggiore... Lorsque ce dernier est assassiné, Pietro découvre l'existence d'une secte. En se plongeant dans La Divine Comédie de Dante, il comprend que ces mises à mort reproduisent les châtiments des Neuf Cercles de l'Inferno... qui doivent se solder par l'apparition de Lucifer en personne !

Les dix premières lignes :

Francesco Loredan, Prince de la Sérénissime, cent seizième Doge de Venise, trônait dans la Salle du Collège, où il accueillait d'ordinaire les ambassadeurs. De temps en temps, il levait les yeux vers l'immense toile de Véronèse, La Victoire de Lépante, qui ornait l'un des murs de la salle; ou bien ses pensées allaient se perdre au milieu des dorures du plafond, le regard noyé dans Mars et Neptune, ou Venise Trônant avec Justice et Paix, avant d'être rappelé à l'urgence de l'affaire qui le préoccupait (…)

Un avis personnel :

par Geoffroy, le 28 mars 2008

Venise, 1756, le meurtre pour le moins atroce d'un comédien affole les hautes sphères de l'état, car la victime était aussi un agent secret au service du grand conseil. Suite à ces événements le Doge accepte de libérer des prisons de Plombs, Pietro Viravolta, un ancien agent secret connu sous le nom de "l'Orchidée Noire", pour mener l'enquête. Pietro ne tardera pas à mettre à jour un complot organisé par une société secrète sataniste…
Depuis le Da Vinci Code, on est tenté de se méfier de ces thrillers mystico-politico-religieux mêlant complot, société secrète, religion, et meurtres sanguinolents, qui surfent sur la vague Dan Brown avec plus ou moins de succès.
Qu’en est-il de ce Piège de Dante ? Et bien passé un premier cercle — le livre étant chapitré suivant les neuf cercles de l’enfer définis dans La Divine Comédie de Dante — assez lourd, avec beaucoup de descriptions, et une mise en place des personnages et du contexte laborieuse, le récit devient plus fluide et surtout plus digeste. On se prend au jeu des aventures de Pietro Viravolta qui au fil des pages devient un peu plus sympathique.
L'auteur a construit une intrigue classique qui réussi à ne pas s'essouffler tout au long des cinq cents pages du roman — même si quelques longueurs demeurent — y intégrant ses travaux de recherches sur Dante et son œuvre, sur l'histoire de Venise, et des descriptions de l'architecture du XVIIIe siècle de la cité des Doges.
Certains (dont je fais partie) regretteront les descriptions plutôt gore des cadavres qui n'apportent pas grand-chose ni à l'intrigue ni aux personnages, d'autres, friands de ce genre de tableau, resteront sur leur faim.
Ce Piège de Dante, sans être exceptionnel, s'avère être un roman d'aventure agréable auquel Arnaud Delalande a donné un ton "cape et épée" qui change un peu des fusillades habituelles.

http://www.polarnoir.fr/livre.php?livre=liv719


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