On se souvient du slogan : Avec la SNCF tout est possible. Pas de chance : ce slogan est sorti en plein pendant des grčves.
On se souvient du slogan de campagne de Chirac en 1995 : Réduire la fracture sociale. Pas de chance : la dite fracture n'a cessé depuis d'empirer.
On a entendu il n'y a pas longtemps : Je serai le président du pouvoir d'achat. C'est bien parti pour que ce soit encore la faute ŕ pas de chance...
On devrait éviter les slogans. Ils attirent la poisse. Et de plus ce n'est pas de la pensée, tout juste de la communication. Et voilŕ le mal de ce temps : on confond volonté politique et politique de communication.
En vérité le slogan a valeur d'une évocation irrationnelle, d'une incantation. Mais la politique est de l'ordre du rationnel, de la volonté.