Bonne question. La réponse sera hors sujet, malheureusement. Cause fatigue avancée et secousses sismiques internes conséquentes. Et logorrhée mentale incessante.
En parallèle de cette réponse hors sujet, deux autres textes en cours:
prochain billet de ce carnet de voyage (qui sera publié juste avant). Les bons mots ne sortent pas ce soir. Ou sortent mal.
discussion instantanée électronique avec un autochtone. Démarche qui consiste à nourrir une relation socio-affective naissante et bouleversante. Échange avec autrui qui permet d’enrichir un peu le vocabulaire.
Conmover
Émouvoir. Un bien joli mot. Un enfer personnel pour le conjuguer, dans une langue comme dans l’autre.
L’infinitif suffira.
Ponctuellement, un échange imaginaire s’installe avec Winnie l’Ourson, collé sur un des murs. Son bienveillant sourire apaise, un tant soit peu.
À la traîne derrière tout cela, les relations épistolaires. Toutes ont pris du retard. Ces échanges en marge du carnet de voyage sont fondamentales. Riches, variées, inter-connectées. Mais deux semaines sous l’eau les ont mises à mal.
Du boulot en perspective pour reprendre le rythme. Les nuits, déjà courtes, risquent de fondre.
Impact émotionnel de l’expérience dans cette ville plus fort que prévu. Absences de certain(e)s resté(e)s au pays plus difficiles à vivre que prévu. Situation professionnelle complexe. Velléités personnelles rugissantes. Manque cruel de la vibration du 750 quatre cylindres. Plaisir certain à parcourir Caracas en VTT pendant les demie-secondes de temps libre.
Ce soir, ce joyeux bordel intérieur atteint un nouveau sommet. Ta question est tombée, tôt ce matin (heure locale). Lentement, elle s’est vissée dans le crâne. Quinze heures plus tard, y répondre semble risqué.
Tant pis.
Réveils programmés: 5h05, 5h10, 5h15. Faut des claques en cascade pour réussir à démarrer.
1h07. Dernière clope à la fraîche. Dernier Kikoo lol en instantané avec l’autochtone et dodo.
Conmovido
Le participe passé aussi, fastoche.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble