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Depardieu. Ou le Caroubleur Couperosé

Publié le 15 mars 2012 par Georgezeter

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« Moi, monsieur, si j'avais un tel nez, Il faudrait sur le champ que je me l'amputasse ! »
« C'est un roc !... c'est un pic... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap… C'est une péninsule ! »

Vous changez le mot NEZ, par bide, brioche ou tronche, et ce beau texte de Rostand déclamé si joliment par Gérard dans le film de Rappeneau colle exactement au personnage qu’il est devenu. D’un gros pif de jouisseur, à une grosse panse d’ivrogne surmontée d’une tête d’hébétude à l’œil torve.

La définition du « Caroubleur » : c’est un voleur pénétrant à l'intérieur d'un bâtiment à l'aide de fausses clés ; et c’est bien ça Gégé, sauf que ce dimanche il avait piqué les clefs, mais trop abruti, les avait égaré on ne sait dans quel recoin de sa cervelle à trou?

A son arrivé en coulisse du meeting, un mec de BFM Tv lui demande : pourquoi êtes-vous ici aujourd’hui ? Réponse : « contrairement à beaucoup, j’aime Monsieur Sarkozy »… Quant on dit que la vieillesse est un naufrage (pour certains), ce n’est pas faux ; chez Gégé, c’est plus que cela, c’est apoplexique.  

Pas facile de passer d’un grand sentiment de malaise à un vrai sentiment de dégout le concernant. Précédent les petites phrases dithyrambiques prononcé par Gérard Depardieu avant et pendant le meeting de Villepinte j’étais de ceux qui pensais : « pauvre Gérard, quelle dégringolade » ; mais depuis dimanche soir, c’est comme si c’était lui qui picolât et moi qui eu la gueule de boua.

T’as tout trahis Gérard : ton vrai talent d’acteur ; de passer de « buffet froid, le retour de Martin Guerre ou Danton à Obélix… Nous ne parlons plus là de déchéance, mais de chiottes bouchées « ma couille ! » T’as interprété y’a pas longtemps un mec souffrant d'Alzheimer dans le film de Bruno Chiche, Je n'ai rien oublié… Penses-tu à tourner sa suite : Je n’ai rien oublié, mais c’est plus dans ma tête ?

En plus, tu parles toujours mal des femmes : de Juliette Binoche « Je me demande pourquoi elle est si respectée depuis tant d'années. Elle n'a rien ! Rien du tout ! (...) Elle n'est personne ! ») Et toi, t’es quoi gras double? Un prix d’intelligence ! - De Marine Aubry : sont tous des pourris (martien Aubry) sauf Sarkozy, hic ! - Annie Duperey très justement assène: « à un stade de notoriété, d’ébriété pardon, on dit n’importe quoi » Bien vu Annie - qui aime les sucettes, mais pas l’ignominie.

C’est vrai que Sarko et Lui se ressemble vraiment, notre beau pays a toujours produit ce genre de « canon masculin », tout en gueule, rien dans les tripes… Notre pays aussi à produit les « inverses » - les Joseph Kessel, les Paul Emile Victor (ne pas toujours être négatif…), des « hommes vrais et droits » donc, je me concentre sur nos deux gueulards qui ne pissent pas loin : Toujours l’insulte au coin de la bouche, l’invectives servant de manière à penser, la vulgarité (faire porter le chapeau à Cécilia pour le Fouquets), jeter l’anathème, l’huile sur le feu… L’envie, le ressenti, les frustrations mal colmatées, tout cela construit des êtres de rancœur, de petitesse, de mesquinerie ; leurs seules différences étant : l’un ne boit pas une goute, l’autre… Consomme pour deux (au moins), dommage que Borloo n’est pas été président - LOL !

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Comme tout bon ivrogne, il sait slalomer le bougre

- 1987, l'acteur fait parti du « Mouvement individuel, énervant et indépendant pour la réélection de François Mitterrand », un « club » soutenant la réélection du candidat en 1988.

- 2002, gros soutient financier à Robert Hue et au parti communiste.

- 2007, soutien à Nicolas Sarkozy, « le seul homme politique capable, qui fait le boulot et travaille vraiment » « Aujourd'hui, ce que veulent les jeunes, c'est bosser. »

- 2008, il soutient le Vert Jacques Boutault, pour les municipales du 2e arrondissement de Paris.

- 2010, il soutient le socialiste Georges Frèche.

- 2011, il soutien le socialiste Montebourg.

- 2012, il soutient Sarkozy et va faire son triste pitre à Villepinte.

Waouh, faut suivre, « ce n’est pas mon cœur balance, » mais, « mes chaussures à bascule hésitent… » C’est ça avec le poivrot ; il titube, il titube et s’effondre ensuite dans n’importe quelles poubelles lui tendant l’anse.

Qu’une Carole Bouquet ait pu pendant des années s’envoyer en l’air avec ce « Bérurier », ça m’en bouche un sacré coin… La femme parfois a le gout du monstre faut croire. Je ne vais pas mentionner Guillaume, pourtant y’aurait à écrire.

Une phrase situe bien l’individu : « Je n'ai pas choisi ce métier, c'est lui qui m'a choisi. Je suis libre, je ne dois rien à personne, ni même à mon désir. »… Surtout TON désir, ta gueule, ta couille avant tout… Tu es bien de notre époque, tu es bien un pote de Nico. Ce qui me dézingue c’est que beaucoup de mecs de ta génération ayant été pas mal bénis des dieux, sont restés des primaires… Pourtant vous en avez eu des opportunités de pouvoir évoluer, avec toutes ces rencontres, ces voyages, ces séjours en des contrées lointaines, accueillantes, et ce pognons et ces femmes, et… Ben non ! Vous étiez programmés pour être cons !

A Villepinte, y’avait gros naze Depardieu-Obélix, et ducon Clavier-Astérix… Le Sarkozy c’était qui ? BABA ? – Le black qui fait la vigie en haut du mat du bateau des pirates et qui gueule en roulant des yeux : Les gaugau… Les gaugau… Les gaulois a  ive !!!

Georges Zeter/Mars 2012


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