L’opposition au régime reste mobilisée en Syrie, malgré la répression qui s’intensifie, même sur la toile. Début mars, le gouvernement de Bachar al-Assad a mis en place un faux site qui avait l’apparence d’une page YouTube mais qui, en réalité, n’avait rien à voir avec le site de partage de vidéos. C’était en fait un acte de phishing, soit une technique d’ »hameçonnage » : le logiciel infiltré permettait de récupérer les mots de passe des utilisateurs et d’avoir un contrôle total de la machine de l’internaute.
L’organisation américaine qui défend la liberté d’expression sur Internet, Electronic Frontier Foundation et le groupe d’activistes du Net Telecomix avaient repéré le site espion, qui a immédiatement été supprimé.