porter sa croix jusqu'à la fin

« L'explosion qui a eu lieu le 11 avril [2011] dans le métro de Minsk, a touché beaucoup de Biélorusses. Je plains sincèrement les victimes, chacune d'entre elles a éprouvé une peine profonde. Mais je n'ai pas de rapport avec ces attentats et n'ai pas apporté mon aide. Lors de l'instruction, j'ai dû faire des déclarations qui m'ont été exigées sous la pression. Mais lors du jugement j'ai fait des déclarations véridiques, sans craindre de dévoiler la vérité. Je demande à être gracié et acquitté de la responsabilité pénale. Ma conscience est pure devant moi-même, devant Vous, devant la société et DEVANT L'ICÔNE. » (source)
(Demande de grâce adressée au président biélorusse Loukachenko par Vladislav Kovaliov (Kovalev, 25 ans, Владислав Ковалев) inculpé sans preuves sérieuses de complicité d'attentat — à la différence de l'autre inculpé, Dimitri Konovalov, qui s'est déclaré coupable —. Demande refusée le 14 mars dernier.)

Hier, la mère de Vladislav trouvait dans sa boîte aux lettres un courrier de la cour suprême de la république de Biélorussie, lui apprenant que la peine concernant son fils avait été exécutée et qu'elle pouvait récupérer l'attestation de décès à la mairie de Vitebsk.
Selon la loi biélorusse, la date d'exécution et l'endroit où a été enterré le condamné ne sont pas communiqués à la famille. Dans le cas présent, la cour suprême a décidé que toutes les preuves matérielles liées à l'attentat du métro — à l'exception des vidéos — devaient être détruites. (source)
Même le régime nazi permettait aux familles de célébrer un office de funérailles et d'enterrer leurs martyrs (voir le procès d'Alexandre Schmorell, récemment canonisé) ! Quant à la destruction des preuves, elle en dit long.
Souviens-Toi Seigneur, dans Ton Royaume,
de Ton serviteur VLADISLAV !