Tout d’abord, ma pensée va aux familles endeuillées et éprouvées après la tuerie qui vient d’avoir lieu dans une école, le lycée juif de Toulouse, Ozar Hatorah. Oui, la mort d’enfants innocents, fait forcément mal. Mais, ces discours de haine de certains politiques nous conduisent tout droit vers le mur.
A trop vouloir mettre la poussière sous le tapis, à trop vouloir stigmatiser l’étranger, Sarkozy est entrain de réaliser la faute politique qui risque de l’achever. Comment expliquer que 4 militaires qui ont servi la France, soient assassinés, et qu’aucun politique n’ait daigné se rendre sur place ? Ces gens ont servi la France, lutté pour ce pays et, on annonce que le ministre de la Défense Gérard Longuet ne se déplacera que lors de leurs obsèques.
Ceux qui disent aujourd’hui, après la fusillade à cette école juive, que ce drame est lié à la libération de la parole antisémite se trompent royalement où refusent de voir la réalité en face. Oui, il faut combattre l’antisémitisme mais pas se focaliser essentiellement dessus. Or, c’est ce qui est entrain de se passer.
Ce drame de l’école juive fait se lever toute la République, la même qui s’est tue quand on parlait de la viande halal; et la même qui s’est levée quand il s’agissait de la viande cacher avec les excuses empressées du premier ministre Laurent Fillon. La même, dont le premier d’entre eux, Nicolas Sarkozy, se rend à….Toulouse avec le président du CRIF. La même qui a vu le ministre de l’Intérieur interrompre sa visite dans l’est du pays et qui a ordonné que la sécurité soit renforcée autour des écoles juives…
L’attitude de ces politiques qui ne lancent des cris d’orfraie que quand il s’agit de la communauté juive, met ces derniers en danger. Ils servent l’antisémitisme. Les journalistes sont aussi complices.