Nicolas Sarkozy
«Quand il m'a reçue à l'Élysée, peu après la défaite (...) il était là, les bras ballants, à m'offrir des chocolats, à essayer de me faire parler de ma séparation d'avec François Hollande, à dauber sur des journalistes, à exhiber sa montre et à me dire qu'il était là mais qu'il aurait pu être ailleurs à faire du fric. (...) C'est vraiment un m'as-tu-vu. (...) Avec sa petite étoile de shérif et son pistolet en plastique, son déguisement de cowboy. Il est monté sur le plus grand cheval et il a décroché le pompon.»Martine Aubry
« (...) me regarde toujours comme quand j'étais sa sous-ministre. Elle le pense vraiment. Il y a eu une primaire, une campagne présidentielle, un score plus qu'honorable et je suis sa sous-ministre. Elle ne me regardera jamais autrement.»Lionel Jospin
«Lionel Jospin (...)devient irrationnel sur le parti. Il mute et perd toute sa grandeur.»Les "éléphants" socialistes
«Ils pensent que l'agonie [du PS] sera tellement lente qu'ils ramasseront inévitablement la mise. (...) S'il y en a un de meilleur que moi, qu'il y aille, je ferai même sa campagne en 2012. Mais pardon, pour le moment, je ne vois pas.»La fête au Zénith
«Faut-il être neuneu pour hurler au sacrilège, à la secte, alors qu’on ne dit jamais rien à Marie-George pour sa fête de L’Huma, qu’en Italie, la fête de L’Unità passe comme une lettre à la poste et que tout le monde s’extasie devant la campagne d’Obama ! (…) Et en plus ils me copieront. C’est certain. Tous ceux qui me critiquent feront pareil dans quelques années, vous verrez. Aujourd’hui, pas un ne peut attirer 4 000 personnes sur son nom, à part Sarko, bien sûr, mais vous verrez.»Livre d'entretiens avec la journaliste Françoise Degois (ed. Denoël).