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A Toulouse, Momo fait de la résistance, à Paris, Sarko s’impatiente

Publié le 22 mars 2012 par Menye Alain
Mohamed Merah

Mohamed Merah

Diantre !

Comment un homme peut-il tenir aussi longtemps ? Au moment où nous bouclons ce petit billet, ça fait déjà plus de 26h que le tueur de Toulouse et Montauban, Mohamed Merah, nargue les forces de l’ordre. Après avoir mis en place un calendrier qu’il ne respecte pas, le Raid ne peut compter finalement que sur sa fatigue éventuelle pour l’appréhender. Et s’il se suicidait ? Ce serait un échec cuisant, il emportera tous ses secrets.

Néanmoins, ce prédateur, d’après ce que l’on sait aujourd’hui, n’en voulait qu’aux….militaires. Quand il est parti de son domicile le jour de la tuerie à l’école juive, distante de 4 kilomètres, il cherchait en vain des militaires à qui il voulait faire la peau. Hélas, malgré le témoignage de Brahim, un de ses amis qui a affirmé qu’il devenait hystérique à chaque fois qu’il voyait à la télévision le martyr des enfants palestiniens tués par Tsahal -ce que tentent hypocritement de démentir certains fous à lier dans nos médias, il avait envie de rendre justice à ces derniers. Il est pratiquement impossible que le quidam tienne encore toute cette journée. Il n’est quand même pas un robot.

Mais, à Paris, un homme en mal de sensation peste, s’inquiète et rage. Il veut le tueur vivant pour le brandir comme un trophée de guerre. Et pourtant, Tartempion qui “lutte” prosaïquement contre la délinquance et le terrorisme sait qu’il a échoué lamentablement, après 10 ans de règne, malgré ses salmigondis.

Malgré sa remontée dans les sondages, d’ailleurs on ne sait trop comment avec un bilan des plus catastrophiques, l’homme fait des cauchemars. Il est même pris de somnambulisme. Il crie le nom de Momo et inquiète sa femme. Mon petit doigt me dit qu’il dit à peu près ceci :”Momo peut me faire gagner ou perdre”. Comment en serait-il autrement ? Je pense plutôt à la fin de la phrase. Comment a-t-on pu laisser cet homme agir, alors qu’on savait tout de lui ? Ne me parlez surtout pas d’Etat de droit car, mon téléphhone n’a pas cessé d’être brouiller et/ou sur écoute pendant le conflit en libyen.


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