Abdelkader Merah
Abdelkader Merah dort donc en prison depuis hier. Mais, en filigrane, rien de probant dans son incarcération. De véritables doutes entourent cet emprisonnement relatif à des suppositions. Aucun fait marquant mais, de l’improvisation et de la précipitation, pour remettre encore et toujours la sécurité au cœur de cette campagne électorale.
Il n’y a plus de doute possible. Tous complices: politiques et journalistes. Ils viennent une nouvelle fois de montrer leurs relations incestueuses. Comment les médias ont-ils diffusé de fausses informations sur des déclarations du frère du tueur ? On apprend de la bouche de son avocate qu’il n’a jamais approuvé les actes de son frère. D’ailleurs, un tueur, ne peut être qu’un homme déséquilibré. Il ne s’agit pas d’être arabe ou islamiste. Les assassins, à travers le monde ne sont pas essentiellement des ceux précités.
Alors, pour aider Nicolas Sarkozy, va-t-on violer la loi, emprisonner un homme sans preuve ? Là, in fine, la France s’inscrira dans la même dynamique que les Républiques bananières où, la police est un instrument politique et la justice instrumentalisée. Racisme d’État ? Abdelkader Merah n’a-t-il pas finalement le tort d’être arabe ? Il est temps de ne pas se voiler la face mais de dire les choses sans porter de gant.
Alors que la DCRI, instrument politique au service de Nicolas Sarkozy depuis 2008 a échoué sur toute la ligne à propos du dossier Mohamed Merah, on veut nous faire croire que son frère est responsable. Alors que les deux frères ne s’entendaient pas selon plusieurs sources concordantes, il faut donc comprendre -et c’est le vrai sujet-, combien d’émules a formé Abdelkader, et qui sont en liberté. Son supposé charisme à la Ben Laden et son agrégation en fabrication de terroristes sans soi-même se mettre en danger doit être démontrés. Hélas, le dossier est vide.