Le titre est racoleur, les dessins le sont aussi avec cette odeur qui me rappelle mes tendres années. L'odeur de fumé du cochon que l'on fume à la ferme.
La série de peinture qui me revient a ce parfum qui suit l'incendie d'un lieu ou d'une demeure. Ici, il s'agit d'une demeure , maison perdue dans le Jura qui brûle entièrement par un beau soir de Février en pleine vague de froid.
Pas de drame humain, je veux dire, pas de morts... Juste cette sensation de vide total.
Plus rien, une vie qui part en fumée.
Mon amie aimait ma peinture , elle avait chez elle 5 peintures ou dessins acquis au long des années.
Elle avait l'amour de beau, qu'elle a gardé malgré toutes ses blessures.
Cet incendie marque un acharnement du destin dans son existence.
J'ai une pensée forte pour elle ce soir, maintenant que le printemps est là, j'entends son rire comme un pied de nez à la cruauté.
Son rire réponse cinglante au destin toujours
Robertine ne sait pas pleurer..
Un des dessins fumés. encore sous son cadre et sous verre qui l'ont ici protégé.
Gegout ©adagp 2012