Magazine Humeur

Les fonds européens et l'avortement (suite)

Publié le 28 mars 2012 par Hermas

Officiellement, la position de l’Union européenne à l’égard de l’expression “santé sexuelle et reproductive” est de considérer qu’elle exclut explicitement l’avortement. Les bases légales sur lesquelles est fondé l’appui économique apporté aux pays en voie de développement dans des domaines relatifs à la santé sexuelle et reproductive font explicitement référence au non financement d’avortements, de méthodes de stérilisation ou de méthodes anticonceptives.

Le rapport évoqué hier de l'European Dignity Watch dénonce le fait que le terme “avortement” demeure exclu du thème de la santé sexuelle et reproductive car lorsqu’un avortement survient, il termine le processus de reproduction en soi.

En octobre 2011, un groupe d’experts, parmi lesquels se trouvaient des avocats, des scientifiques de renom dans le domaine médical, des philosophes, des parlementaires, des ambassadeurs, des défenseurs des droits de l’homme et des délégués des Nations-Unies, ont signé le document de San José, qui ratifiait le principe selon lequel l’avortement ne peut pas être considéré comme un droit humain (1).

C’est pourquoi le rapport précité dénonce, en se fondant sur des chiffres relatifs aux sommes affectées aux fonds d’aide au développement, qu’entre 2005 et 2010, la Marie Stop International a reçu 18.917.624 euros pour des activités dites de santé sexuelle et reproductive, tandis que le Planned Parenthood, pour laquelle il est impossible de recueillir des données précises, aurait reçu des sommes considérables pour des projets du même genre.

D’après des sources du Parlement européen, « le nombre d’euro-députés hostiles à l’avortement diminue drastiquement au cours de ces dernières années ».

SOURCE : LA GACETA

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(1) Voir, à cet égard, l'article d'Austin RUSE, paru en français dans FRANCE CATHOLIQUE : LIEN


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