ÂŤ D'ici Ă 2030, la demande en nourriture augmentera de 50% et celle de
l'ĂŠnergie et de l'eau de 40%, et nous ne pourrons rĂŠpondre Ă ces besoins
sans arrĂŞter cette dĂŠgradation Âť, a affirmĂŠ M. Gnacadja, lors d'une
confÊrence de presse au siège des Nations Unies, à New York.
 Ce n'est qu'en prÊvenant cette dÊgradation que nous pourrons faire face aux dÊfis des changements climatiques, de la croissance dÊmographique, de la rÊduction de la pauvretÊ et de la sÊcuritÊ alimentaire , a-t-il ajoutÊ, prÊcisant que 12 millions d'hectares de terres productives Êtaient perdus chaque annÊe, soit l'Êquivalent d'un potentiel de production de 20 milliards de tonnes de grains.  Cela reprÊsente 23 hectares de terres transformÊes en dÊsert chaque minute et un total annuel de 75 milliards de tonnes de sols fertiles perdus à jamais , a expliquÊ le SecrÊtaire exÊcutif de la Convention, qui est à New York dans le cadre de deux jours de nÊgociations sur la ConfÊrence Rio+20, qui se tiendra du 20 au 22 juin prochain. M. Gnacadja a appelÊ à des initiatives pour un monde sans dÊgradation des sols.  Un taux de croissance zÊro de dÊgradation des sols, c'est l'avenir que nous voulons pour nos terres , a-t-il lancÊ. Selon lui, l'utilisation durable des terres par tous et pour tous est un impÊratif et la pierre angulaire d'une Êconomie verte favorisant le dÊveloppement durable et la lutte contre la pauvretÊ. Il est urgent, a-t-il dit, de mettre en place une gestion des terres ne dÊgradant plus les sols et un mÊcanisme de restauration des terres dÊgradÊes. Rappelant que les terres arides Êtaient le lieu de vie de 38% de la population mondiale, la source de 44% de la production agricole et de 50% de l'Êlevage, il a insistÊ sur l'importance de promouvoir à travers le monde les nombreuses mÊthodes utilisÊes avec succès par les communautÊs en vue de lutter contre la dÊgradation des sols. Dans le contexte des nÊgociations en cours sur Rio+20 et les objectifs de dÊveloppement durable, il s'est dit persuadÊ que Rio+20 Êtait de nature à favoriser une prise de conscience pour parvenir à cet objectif de  croissance zÊro  de la dÊgradation des sols.  C'est parce que j'ai grandi dans une zone aride en Angola et que je me suis rendu compte que l'on pouvait prÊserver ces terres que j'ai acceptÊ de devenir Ambassadrice des terres arides , a confiÊ, de son côtÊ, Miss Univers 2011. Elle a soulignÊ que les terres arides affectaient 1,5 milliard de personnes, 75% d'entre elles Êtant parmi les plus pauvres de la planète. Mme Lopes a dit sa volontÊ de participer à cet effort pour parvenir à une planète sans dÊgradation des sols, ajoutant qu'elle se rendrait au BrÊsil pour la ConfÊrence Rio+20. Source : ONU (communiquÊ) |