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Breton – other people’s problems

Publié le 30 mars 2012 par Acrossthedays @AcrossTheDays

fat0104 BRETON   OTHER PEOPLES PROBLEMS

Une barre d’immeuble, un ciel noir, un rayon de soleil, telle est la pochette du premier album de Breton. Ils nous invitent à entrer chez eux. Cela peut sembler compliqué pour certains mais après tout, c’est seulement Other People’sProblems : écoute et critique.

Lundi 26 Mars, sortie du 1er album de Breton, on l’attendait, il faut le dire. Maintenus en haleine par les clips dévoilés au compte goutte par Romain Rappak et son groupe, il est désormais entre nos mains. Alors comme les EPs précédents le produit est estampillé  du label Do It Yourself : Breton fait tout, Breton crée et Breton structure. La Breton Touch se retrouve àchaque morceau. Une recette appliquée à la lettre de laquelle on tire des bijoux :

  • « Edward The Confessor »;

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  •   »Wood And Plastic »;
  • « Interference ».

Les chansons attrayantes sont là tout autant que les influences ou les utilisations inattendues. Véritable Melting Pot de style et d’influence, le collectif use du violon, et d’instruments orientaux à plusieurs reprises. Et ils va plus loin : des airs d’opérettes en passant par du Dubstep jusqu’au Math Rock. On écoute sûrement beaucoup de musique au LABS et ça se voit.

Nous le savons et ils nous le prouvent encore, ces anglais savent tout faire, toute la conception, tous les styles. Alors plus on avance dans leurs univers, plus il devient difficile de le définir. Le groupe tombe alors dans des excès et ils rendent leur musique moins abordable, s’écartant de leur pop aux vertus fédératrices. A grand renfort de synthé et de table de mixage, ils entachent des mélodies prometteuses comme sur « Ghost Note » ou « Oxides » qu’ils sauvent parfois en fin de chanson. Comme sur « Jostle » par exemple.

Que faire face à cet album un peu inégal ? Il n’y a rien à faire, c’est un avantage de taille. Le LABS l’a compris : pour un premier album, il n’en est pas moins qu’on est dans un laboratoire. Parfois la recette marche. Parfois elle fait fait « pschiit ». 


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