"Ce verrouillage des communications et l'arrestation de plus de 150 opposants témoignent une fois de plus du mépris total des autorités cubaines pour les droits humains", a déclaré Javier Zuñiga, conseiller spécial d'Amnesty International.
Lundi 26 mars, des dizaines d'opposants au gouvernement ont été arrêtés à Santiago de Cuba où le pape disait une messe en public pour le début de sa visite. Des policiers et des agents de sécurité ont encerclé les domiciles de nombreux opposants, les empêchant de se rendre à cette messe ou de se déplacer librement.
Les détentions de courte durée d'opposants, de défenseurs des droits humains ou de journalistes indépendants sont monnaie courante à Cuba. Dans les semaines qui ont précédé la venue du pape dans le pays, des centaines d'opposants ont été incarcérés pendant de courtes périodes, menacés ou empêchés de voyager librement. Le harcèlement visant à réduire au silence les défenseurs des droits humains cubains pendant l...