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France : expulsion de 5 islamistes, mais les “qui” conseillent Nicolas Sarkozy ?

Publié le 03 avril 2012 par Menye Alain
Claude Guéant

Claude Guéant

La même dynamique, la même précipitation ; la même improvisation, la même folie douce. Après la décision, jeudi dernier, d’interdire la venue sur le territoire français de quatre prédicateurs conviés au rassemblement annuel de l’Union des organisations islamistes de France (UOIF), le porte parole du Front national Claude Guéant a ordonné l’expulsion de trois imams radicaux et deux militants islamistes étrangers pour atteinte aux intérêts fondamentaux de l’Etat.

La vraie question qui se pose, c’est: pourquoi maintenant ? Bien sûr, les éditocrates ne se risqueront pas sur ce chemin glissant, de peur de perdre leur position…pas enviable. Ils ne sont pas libres. Mais qui sont ces gens ? Il s’agit de:

  • Ali Belhadad, militant islamiste algérien.
  • Almany Baradji, imam malien.
  • Saad Nasser Alshatry, imam saoudien.
  • Malek Drine, islamiste tunisien (encore en France).
  • Yusuf Yuksel, imam de nationalité turque (encore en France)

Le coup porté au Front national est lourd. Il est amusant d’observer leur silence sur ce coup spectaculaire de Claude Guéant, qui récuse honteusement que c’est une parade électoraliste. En déplacement à Nancy, Nicolas Sarkozy a déclaré: “J’adresse un avertissement très clair mais qui doit être bien entendu: tous ceux qui tiendront des propos contraires aux valeurs de la République seront instantanément mis dehors du territoire de la République française, il n’y aura pas d’exception, il n’y aura aucune indulgence”. Quant à Claude Guéant, il a déclaré que ces gens: ”promeuvent dans leurs prêches l’antisémitisme, le port du voile intégral, le rejet de l’Occident et l’éducation des adolescents jugés difficiles dans des écoles coraniques à l’étranger”.

Apparemment, ces gens le font depuis des lustres. Alors, où était l’UMP ? Sauter sur l’évènement Merah n’a rien changé dans les sondages, et, sur ce coup, les Français ne seront pas dupes non plus. A moins de 3 semaines du premier tour, 18 jours pour être plus précis, Nicolas Sarkozy doit virer illico presto ses conseillers. Ils sont nuls, mais, il est vrai que Sarkozy tente de brouiller les pistes pour masquer son bilan calamiteux. C’est sans doute, la gestion la plus catastrophique qu’est connue la France. 


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