Le candidat autoproclamé du peuple vient encore une fois de l’insulter. Entre envolées lyriques- n’est pas poète qui veut-, salmigondis, loghorrée morbide et mortifère, mots euphorisants, il y avait de quoi s’endormir. En axant son discours essentielement en termes techniques, le président-candidat sait que le commun des mortels ne vera que du feu. Il parle de 115 milliards d’euros d’efforts, qui seront nécessaires pour les 5 ans à venir, dont 75 milliards d’économies de dépenses et 40 milliards de hausse d’impôts. Un enfumage pour les initiés. Ce n’est pas tenable. La réalité, en l’espèce, c’est plutôt une demande d’efforts aux collectivités locales, et non au Gouvernement. Cherchez l’erreur ! S’il ne tient pas ses promesses qui n’en sont pas, il accusera les collectivités locales. Méfiance, cet homme est dangereux.
Aussi, en sortant sa calculette qu’il n’utilise même pas, le mythomane oublie volontairement de dire que, ce ne sont que des hypothèses. C’est peuit-être faisable, si et seulement si, la croissance passe à 2 % par an, et ceci, à partir de… 2014, et si les collectivités locales s’alignent sur l’Etat avec le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Une mécanique mensongère donc… Ne pouvant expliquer ses chiffres très contestés et contestables d’ailleurs, le voltigeur de la daube argue, sans toutefois s’expliquer: “Si mes prévisions de croissance ne tiennent pas, alors, celles de François Hollande, encore moins.” Voyez le délire !
Alors, avec le retour du mensongeur, la question est de savoir s’il va réussir ses tours de magie et surclasser François Hollande ou Jean-Luc Mélenchon ? Ce dernier, à l’allure où vont les choses, risque de faire un carton. Il a encore réuni plus de 30 000 personnes à Toulouse hier. Si cette campagne donnait à tout hasard un Jean-Luc Mélenchon versus françois Hollande au second tour, ce serait le Pérou.