Il y a 30 ans, je ne connaissais que le pigeon biset, le pigeon des villes au plumage varié :
Mais il y en a un autre, plus gros, au coloris plus uniforme s'étalant sur son corps du gris au beige rosé et avec une grosse tache blanche caractéristique dans le cou :
Ce pigeon ramier, appelé palombe dans le sud, je l'ai découvert sur mon terrain de Veneux. J'ai d'abord été étonnée de sa grande taille. Il a fini par devenir aussi familier que le pigeon des villes. Il m'arrive de ne pouvoir entrer sur mon terrain parce qu'un couple se promène tranquillement sur l'allée d'entrée. Je m'arrête, j'avance au pas en faisant vrombir le moteur pour les faire fuir. Mais ils n'ont pas peur de la voiture et ici ils sont chez eux.
Mes pigeons ramiers sont sédentaires. Ils ont bien raison, pourquoi aller se faire tirer comme des palombes dans le sud ? Pour vivre heureux, vivons ramiers. Ici on nous aime. Ici il y a tout ce qu'il faut, même l'hiver, des glands, des faines, des baies de lierre car ils adorent les baies de lierre :
Un couple le 14 décembre, et démonstration d'envergure :
Une petite troupe le 7 janvier :
Le 29 mars il faut penser à élever des petits :
Début avril ils retrouvent enfin les bourgeons dont ils raffolent :
Mais sur mon terrain de Veneux en hiver, il y a aussi leurs petites sœurs, les tourterelles turques :