Un matin, cette semaine:
Lolo: «Maman, est-ce que le lapin de Pâques existe?»
(ENFIIIIN la question! Il a presque 9 ans et je commence à trouver que c'est assez de croire au lapin de Pâques - le père Noël ça va encore mais le lapin de Pâques, tsé...- mais, aussi (z)imparfaite sois-je (!), je veux faire les choses dans les règles de l'art alors...)
Moi: «Il existe si TU y crois...» (notez l'emphase mise sur le TU et sur les points de suspension)
Lolo: ...
Moi: ...
Lolo: «J'y crois alors... il existe! Je le savais! Lili, le lapin de Pâques exiiiiste!!!» (eh oui! J'ai deux fervents croyants de 9 ans à la maison!)
Le tout s'est déroulé sous les yeux de Momo, qui espérait tout autant que moi qu'il allume. Elle n'y croit plus depuis 2 ans. C'est venu d'elle-même, un matin, elle a nous a dit, loin des oreilles indiscrètes de son frère et de sa soeur: «Voyons donc, ça se peut pas!» (je résume) et elle a démoli un à un nos tours de passe-passe et nos «inventions». Elle est de nature rationnelle, un peu trop comme moi, disons. Depuis, elle joue le jeu avec nous en en mettant parfois un peu trop pour faire durer la magie. Mais, je le vois bien, même si elle n'y croit plus, elle a du plaisir quand même.
Alors cette année, le lapin de Pâques va encore venir porter un bébé lapin en chocolat à la porte de la chambre des enfants pendant la nuit mais, cette fois-ci, je ne vais pas retirer l'étiquette de la chocolaterie du papier cellophane.
Eh oui! Je commence officiellement à laisser «couler de l'information»... en espérant que ça fasse son chemin avant leur 10 ans!
Traitez-moi de casseuse de party, j'assume! ;-)