PARIS, 5 avr 2012 – Avec la crise économique qui sévit actuellement, l’accroissement de la fiscalité sur les plus values et le manque de souscription au crédit immobilier fait par les Français, le marché de la vente de logement ancien connaitra une baisse de 15 % à 20 % pour cette année 2012 selon les notaires de France pendant d'une conférence de presse. L’année dernière le marché des logements anciens a été florissant, car il y a eu 858.200 ventes et un accroissement de 9% par rapport à 2010. Vers le mois de juin 2006, le record était de 837.000, car il y a eu 710.000 transactions en province et 148.200 en Île-de-France. Pour Paris une baisse de 8 % a été enregistrée par rapport à l’année 2005 où l’on a enregistré 167 400. Ce record est dû à l’engouement des propriétaires à mettre en vente leur bien immobilier. Une fiscalité plus lourde et des les plus values immobilières constatées en début février sur les résidences secondaires et les maisons mises en location ont été constatées. Pour cette année 2012, des transactions comprises entre 700.000 et 740.000 sont prévues soit une baisse d’environs 15 à 20 % selon les prédictions du président du marché immobilier des notaires, Pierre Bazaille. Le montant des transactions pour les biens immobiliers anciens et neufs est en régressions selon les chiffres publiés par Crédit Logement et la Banque de France. Ce dernier affirme que le montant des prêts immobiliers octroyés au mois de février était le plus bas pendant à peu près32 mois soit une baisse de 41 % par rapport à janvier et de 49 % par rapport à février 2011. Les acheteurs se font de moins en moins nombreux dans les villes animées selon Me Bazaille. Le prix des habitations en 2012 La diminution des prix n’est pas importante pour les deux premiers mois de cette année 2012. Une réduction de seulement 3% en province et de 5 % dans la capitale est prévue selon les notaires. Sur le territoire français, le prix des appartements a augmenté de 6,5 % en 2011. En ce qui concerne les appartements la hausse des prix est de 5,7 % en Île-de-France et de 1,3 % en province. La difficulté de la population en matière de logement en France est due aux problèmes de construction qui existent depuis plus de 20 ans. Selon Me Christian Lefebvre, président de la Chambre des notaires de Paris la construction se fait de moins en moins.