Opposition de la mairie de Paris sur le permis de construire du Pentagone français
Publié le 03 avril 2012 par Immobilien @dopimmo
PARIS, 3 avr 2012 - Une opposition contre le permis de construire et le changement du PLU du Pentagone français accordé par l’État a été déposé par la mairie de Paris auprès du tribunal administratif. C’est le futur siège du ministère de la Défense qui se trouve à Balard dans le 15e qui porte le nom de Pentagone français. La Marie de Paris estime qu’un garage d’autobus doit être incorporé au Pentagone français, et que le garage RATP dans la rue de la Croix Nivert soit déplacé. Les dirigeants de la ville de Paris ont l’intention de faire construire environ 500 logements dans cet endroit. Notons que plus de la moitié de ces constructions prévues par la mairie de Paris sont des logements sociaux. Cette mésentente de la ville de Paris avec l’État dure depuis des mois, en février le conseil de la mairie de Paris a voté contre ce projet de construction. La mairie a également déclaré que le permis de construire et le plan local d’urbanisme comportent de nombreuses irrégularités. Ceci a été selon elle causé par l’empressement de l’État à se lancer dans le projet Balard. D’autres arguments de taille ont également été évoqués par la mairie, comme l’absence d’enquête publique selon les dispositions de la loi Bouchardeau et l’inexistence d’études d’impact. Par ailleurs, le schéma directeur de l'IDF n’est pas respecté. Les débats sur ce projet remontent à plusieurs mois. Un vote a été organisé par le conseil de la capitale au mois de février sans la participation de la droite. Le gouvernement français n’a jamais eu la volonté d’intégrer le garage à bus dans le projet Pentagone malgré les demandes incessantes qui ont été faites par la mairie de Paris depuis au moins une année. Ce qui contrarie le plus les dirigeants de la ville de Paris, c’est le fait que c’était prévu dans le cahier des charges du Pentagone. Notons que c’est une société du groupe Bouygues qui a eu l’aval pour la réalisation des travaux.