Magazine
PARIS, 22 mars 2012 – Créée il y a plus de 160 ans, le Crédit foncier était l’année dernière dans une mauvaise passe. Une étape aujourd’hui oubliée puisque l’établissement de prêts immobiliers prévoit un résultat positif pour 2012 après une perte nette de 409 millions d’euros en 2011. Annoncé mercredi par le Directeur général du groupe, Bruno Deletré, le Crédit foncier devrait renouer avec les bénéfices après une année de perte en 2011. Cela s’explique notamment en raison du plan de redressement intimé par la maison mère de la banque immobilière. Un plan qui a conduit entre autres la BPCE à renflouer sa filiale à hauteur de 1,5 milliard d’euros via une augmentation de capital. En outre, la maison mère a également recentré le Crédit foncier sur son cœur de métier, l’immobilier en France. De plus, une politique de mesures budgétaires a été engagée portant notamment sur une réduction de l’effectif de 12% d’ici 2016 ainsi que des charges. Concernant les salariés ce sont 350 postes qui sont à terme concernés. Toutefois, cette réduction de personnel ne signifie pas licenciement. En effet, pour M. Deletré, ce plan sera établi sur une gestion prévisionnelle des départs à la retraite et au non-remplacement des départs naturels. Perspectives d’avenir et mesures d’anticipations Touché fortement par la crise grecque, le Crédit foncier stoppera ses activités à l’international qui avait été initié au début de ce siècle. Avec 780 millions d’euros de provisions exceptionnelles liées à l’exposition sur la dette grecque, l’établissement a su en tirer des leçons. En outre, le Crédit foncier avait réussi au mois de février dernier, à lever 950,8 millions d’euros suite au lancement d’obligations au grand public, dont la dernière remontait à 2002. Une première pour le groupe qui compte par ailleurs continuer sur cette voie, même si le calendrier et le nombre des émissions n’ont pas encore été fixés.