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Les professionnels de l'immobilier pessimistes quant à l'avenir de la filière en France
Publié le 23 mars 2012 par Immobilien @dopimmo
PARIS, 22 mars 2012 – Le marché de l’immobilier en France devrait connaitre en 2012 des résultats négatifs. Une réalité prédite par les professionnels du secteur qui parlent de baisse des ventes et des ouvertures de chantier sur toute l’année, mais aussi à une diminution des prêts immobiliers. Actuellement dans une mauvaise passe, l’année de relève du marché immobilier ne sera pas certainement pour 2012. En effet, les mauvaises nouvelles semblent s’accumuler et les professionnels du secteur restent plus que pessimistes. Ainsi pour ce qui concerne le logement ancien, le secteur devrait connaitre une baisse comprise entre 13,5% des ventes comparées à celles de 2011. Une baisse qui devrait porter le nombre de transactions à seulement 660 000 contre 763 000 en 2011 et 782 000 en 2010. Un secteur donc fortement touché par la crise et ce malgré une diminution des prix de l’ordre de 5 à 10%. Situation identique pour les logements neufs qui devraient également subir les contrecoups de la crise et des mesures d’austérité. Le Crédit foncier prévoit ainsi une diminution de 6,4% sur l’année portant le nombre global des transactions de logement neuf à 378 000 contre 404 000 en 2011. Les prêts immobiliers également touchés par les baisses Pour les banques et autres établissements financiers, le contexte freinera certainement leurs activités. Ainsi, celles-ci tablent sur une diminution de 13% des prêts accordés. Toujours selon les prévisions, le montant total des prêts devrait se chiffrer à seulement 131 milliards en 2012 alors qu’en 2011 c’était 151 milliards qui avaient été octroyés aux particuliers. Pénalisées par la disparition du PTZ+ pour les logements anciens, toutes les banques ne devraient pas être touchées. Par exemple, le Crédit foncier, filiale de la BPCE, devrait revoir à la hausse son portefeuille de prêt aux particuliers à la hausse à plus 8 milliards d’euros.