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« Re-thinks Athens » pour mieux repenser le centre-ville de la capitale grecque

Publié le 23 mars 2012 par Immobilien @dopimmo
ATHENES, 21 mars 2012 – Revoir entièrement le centre d’Athènes, telle est la thématique du concours lancé par la fondation Onassis. Un concours européen d’architecture destiné à envisager la réfection de l’une des zones les plus dégradées et encombré de la capitale grecque. Le concours organisé prend ainsi en compte l’axe entre Syntagma, la place du Parlement et Onomia, trois zones parmi les plus défavorisées de la ville et où se déroulaient notamment toutes sortes de trafics. Abandonné au cours des années 90 par les Athéniens au profit des banlieues plus aisées du Nord, Onomia est aujourd’hui un quartier plus connu pour son trafic de drogue, la prostitution et la contrebande avec en plus des tensions racistes entre groupes extrémistes et groupes de clandestins.  Destiné à repenser le centre-ville d’Athènes, le projet intitulé « Re-thinks Athens »  vise à faire revivre ses endroits oubliés afin d’y faire renaître le commerce et toutes les activités d’une vraie métropole. Des améliorations qui auront aussi pour but d’améliorer les transports en commun, mais aussi d’y développer véritablement la vie citadine.  200 millions d’euros pour un projet d’envergure Uniquement financé avec des fonds européens et non des fonds publics, le concours se déroulera en deux étapes étalées sur deux ans. Présenté par Panagiotis Tournikotiss, professeur d’architecture à l’École Polytechnique, le concours vise à mettre en place une ligne de tramway, la création de voies cyclables et l’aménagement d’une zone piétonne le long de l’avenue Panepistimiou afin de prolonger la promenade autour de l’Acropole et de relier le nouveau musée au musée archéologique. Un immense chantier donc dont les résultats du concours d’architecture seront connus d’ici un an. Avec un budget de 200 millions d’euros, financé par des fonds européens et non publics, la rénovation vient à point pour un projet longtemps régurgité. Pour le premier ministre grec, cela permettra à Athènes de retrouver sa gloire d’antan, après des années de laisser-aller dégradant non seulement l’image du pays, mais aussi la vie de la population. 

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