États unis : Les prévisions de mise en chantier revues à la baisse
Publié le 22 mars 2012 par Immobilien @dopimmo
WASHINGTON, 20 mars 2012 – Mardi, le département du Commerce publiait les chiffres sur les mises en chantier de logements aux États-Unis. Des chiffres en légère baisse qui revoient les perspectives sur les ouvertures de chantiers sur toute l’année, obligeant les analystes à revoir à la baisse leur prévision annuelle. Malgré une hausse de 5,1% du nombre des permis de construire accordés par l’Administration, le secteur de la construction reste toujours à un niveau assez bas. Ainsi, 717.000 permis ont été accordés en rythme annualisé durant le mois de février, un chiffre parmi l’un des plus hauts depuis 2008. Et pourtant, la construction reste faible durant ce mois de février, puisque seuls 444.000 logements étaient en construction à la fin du mois de janvier. Soit autant qu’au mois d’aout de l’année dernière, l’un des plus faibles de l’histoire de l’économie américaine depuis 1970 à 411.000 en rythme annualisé. En février, les mises en chantier malgré des conditions météo propices, les mises en chantier de construction ont baissé de 1,1%. Alors que les analystes tablaient sur une hausse passant les mises en chantier de 705.000, le mois de février n’a seulement vu que 698 000 départs de chantiers en rythme annualisé. La différence ainsi constatée revoit ainsi la perspective de croissance des mises en chantier annuelles à la baisse alors que les analystes qui avaient pris en compte les conditions clémentes météorologiques comme un facteur déterminant la hausse future des ouvertures de chantier. Les chantiers de construction : indicateur vital de l’économie Après plusieurs années de crise, le logement et les constructions, restent le reflet le plus fidèle de l’économie américaine. Un indicateur de taille qui permet de faire l’état sur une économie et sa santé financière. Les prévisions revues à la baisse, marquent ainsi la fragilité encore du secteur de l’immobilier qui rappelle l’avait été à l’origine de la crise des subprimes.