Paris, 13 mars 2012 – Menée par des spécialistes du Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement ainsi que de Météo France, une étude fait le point sur l’avenir écologique de Paris. Une vision plus « verte » de l’agglomération de la capitale française.
Parue dans Nature Climate Change, l’étude des deux chercheurs modélise Paris dans un futur proche. L’objectif de cette étude est d’établir l’urbanisation de l’agglomération parisienne en prenant compte de la nature environnante ainsi que du réchauffement climatique. Un double objectif donc à réaliser dans les années à venir et qui ne devront pas entraver sur les prix de l’immobilier ou encore nuire à la qualité de vie.
Développer ainsi la ville en tenant compte de tous les facteurs inhérents à la vie urbaine est ainsi les problématiques traitées au cours de l’étude. Une étude qui prend en compte quatre objectifs précis, à savoir :
· L’accès au logement
· La réduction des gaz à effet de serre
· La réduction des risques naturels
· La lutte contre l’étalement urbain.
Le risque est en effet que d’ici 2030, les zones à basse densité de population continuent à s’étendre géographiquement instaurant ainsi plus de contraintes pour l’environnement. Dans cette perspective, l’étude vise à mettre en place une solution plus adaptée. Solution qui passerait éventuellement par l’interdiction de bâtir au-delà des limites de l’agglomération.
Un modèle de quantification mis en place
Pour répondre aux exigences de la vie urbaine, les deux chercheurs ont mis en place un modèle pour quantifier les points négatifs et positifs de trois principales mesures à mettre en place. Il s’agit notamment de mesures concernant l’établissement d’une « ceinture verte », du développement des transports en commun avec un tarif unique de 14€ et enfin d’interdire toute construction en zone inondable.
Théoriquement, le modèle semble convenir puisque les mesures appliquées interagissent entre elles. Ainsi lorsque l’une est mise en place, une autre la compense. Pour les auteurs de cette simulation, le modèle prouve qu’allier contraintes environnementales et urbanisation est tout à fait possible.