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Quelques actualités sur la construction

Publié le 19 décembre 2011 par Immobilien @dopimmo

Hausse du prix de l’immobilier ancien

L’augmentation du coût des demeures anciennes situées en France a été moins exorbitante au 3ème trimestre par rapport au 2ème trimestre 2011. En effet, la hausse des prix est arrivée à +1,0% au 3ème trimestre. En Provence par exemple, le taux est de 0,6% entre juillet et septembre, tandis qu’il est de 4,3% entre avril et juin.

A Paris, le prix de l’immobilier a pu connaître une hausse avec en moyenne 7975 euros par m². Après 3 mois de décroissance, il a atteint une élévation de 1,5%. Cela se justifie par le marché des petites surfaces qui a représenté plus de 6 sur 10 contrats.

Le tarif pour les studios et les deux pièces des arrondissements les plus réputés, notamment du 1er au 8ème ont acquis une augmentation de 2,2%. Néanmoins, celui des grandes surfaces n’a pu gagner que 0,5%.

Par ailleurs, le changement de la taxation des plus values immobilières sera mis en application à partir du 01er février 2012. Pour éviter d’être concernés par cela, de nombreux propriétaires procèdent alors à la vente de leurs biens immobiliers.

Les ventes et les capacités financières

D’après les dernières statistiques de la Chambre des notaires de Paris et d’Ile-de-France, le montant des logements anciens a augmenté de 22,5% au 2ème trimestre. En 2011, le prix du m² est de 8150 euros en moyenne. L’ensemble des 20 arrondissements a atteint plus de 6000/m². Le 6è est le premier avec 11690 euros/m² et le 19è est le dernier avec 6350 euros/m².

Les ventes ont connu une diminution de 16% en octobre 2011 alors qu’en octobre 2010, il y a eu une augmentation de 8% pour les ventes du mois de septembre. Le baromètre de Markemetron annonce un abaissement de 9% et ce pourcentage sera dans les 13% pour la fin de l’année 2011 par rapport au dernier trimestre 2010.

La France est également affectée par la crise au niveau de la zone euro et cela a bien sûr des effets sur le pouvoir d’achat des foyers. Les restrictions en guise de solution sont davantage avisées car il est possible que cela atteigne progressivement le domaine du marché de la construction. Cette situation peut éventuellement arrivée pour les maisons anciennes ou nouvelles.

Cela aura également des impacts sur la défiscalisation, les plus values et le PTZ. Il est possible que des conséquences néfastes soient engendrées et augmentent le risque de la réduction du nombre d’acquéreurs.

Les conditions rigoureuses pour le prêt sont également prises en compte. En général, ce n’est pas tous les demandeurs qui en bénéficient avec le montant souhaité, leurs dossiers sont étudiés en considérant les moindres détails. Suite à l’accroissement des taux de crédit immobilier, plusieurs concurrents pour l’acquisition d’un bien sont obligés de s’écarter du marché.


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