Capacités d’endettement
Une fois la décision prise, sachez que malgré toute la bonne volonté à fournir l’effort nécessaire pour rendre à la banque ce que l’emprunteur lui doit, aucun établissement ne se risque à fournir un capital sans avoir eu vent des capacités d’endettement de l’emprunteur.
Généralement les banques ou tout organisme financier qui daigne accorder un emprunt, autorise une capacité d’endettement à hauteur de 33% du revenu du requérant. La base de calcul est bien entendu déduite de toutes les autres charges qui peuvent peser sur le revenu. Ainsi sont les cas de remboursement de crédits antérieurs ou de rente à une personne.
Si une personne gagne 1 000 €, et qu’un emprunt en cours déleste son revenu de 100€, sa capacité d’endettement sera de 300€, soit 33% de 1 000 – 100€.
La notion de reste à vivre
En fonction des revenus de l’emprunteur, les banques peuvent cependant accepter de dépasser les limites de 33% du taux d’endettement. En effet, un autre critère est pris en compte par les banques dans l’octroi des crédits, c’est le « reste à vivre ». En pratique, cette notion prend en compte la somme disponible pour l’emprunteur, une fois que les mensualités seront ôtées des revenus. La différence devra alors pouvoir assurer les dépenses de la vie courante comme l’alimentation, l’hébergement ou l’électricité. En pratique si les revenus de l’emprunteur sont importants, il est probable que la banque lui accorde un taux d’endettement dépassant 40%, voire 45%.
Il est tout à fait admis que l’emprunteur apporte une part personnelle dans le montant du crédit. Cet apport personnel n’est pas obligatoire. Si l’investisseur dispose d’une telle possibilité, cela jouera en sa faveur comme un élément décisif dans les négociations. Comme les emprunts impliquent un bon nombre de frais annexes (frais de dossier, notaire…), une grande majorité de banques les laisseront à la charge de l’investisseur malgré que l’apport personnel ne soit pas obligatoire.
Comment trouver le crédit ?
Pour trouver la meilleure solution de crédit, seules deux options s’offrent à l’emprunteur. Soit ce dernier effectue lui-même la prospection et les négociations au niveau des différents établissements financiers, soit il consulte un courtier.
Si la première méthode parait fastidieuse, elle permet cependant de bénéficier d’un très large choix. Si la personne a quelques notions de crédits, cette solution s’avère adéquate. Cependant pour minimiser les contraintes de la démarche, la seconde solution s’avère meilleure. Le courtier se chargera d’analyser le profil et les besoins de l’emprunteur et dirigera ses recherches dans ce sens. Toute l’expertise et le savoir-faire du courtier profiteront alors à l’emprunteur.