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Les grandes lignes des évolutions du DPE

Publié le 22 octobre 2011 par Immobilien @dopimmo
Depuis le 1er janvier 2011, le lancement du programme de Diagnostic de Performance énergétique ou DPE fait l’objet de plusieurs critiques de professionnels et de particuliers dans le domaine de l’immobilier. C’est pour les faire taire que l’administration française a décidé d’apporter quelques changements applicables dès le 1er janvier 2012. Des améliorations attendues par tous Dans sa version initiale, le DEP prévoyait de faire une étude sur 30 points clés pour la détermination de la consommation d’énergie d’un bâtiment et le taux de gaz à effet de serre qu’il dégage. Cependant, les professionnelles dans le domaine ont estimé que ces points n’étaient pas suffisants pour avoir un outil de diagnostic performant. Il s’est même avéré qu’il y avait un écart considérable entre les simulations qui ont été faites et la réalité sur le terrain. La ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement ainsi que le Secrétaire d'État chargé du logement a profité du Conseil National de l’habitat pour discuter des améliorations à apporter au DPE. La discussion et les études ont surtout été axées sur la fiabilité et la transparence de l’outil. Il en est sorti 30 points supplémentaires à tenir compte dans le diagnostic et la nouvelle version sont donc constitués de 60 points clés. Cependant, ses nouveautés ne seront applicables qu’à partir de l’année prochaine, plus précisément en janvier 2012. Quelles sont les évolutions du nouveau DPE Depuis janvier 2011, chaque bâtiment qui entre dans le cadre des transactions immobilières doit faire l’objet d’une annonce du résultat du diagnostic qui a été fait. Dans ces résultats, il y aura surtout le degré de consommation d’énergie et le taux de dioxyde de carbone qu’il dégage. Le premier changement qui a été constaté dans ce domaine se situe au niveau des textes. La loi relative au DPE a effectivement été modifiée et a été appliquée au mois d’avril 2011. En ce qui concerne l’évolution de l’outil, elle est surtout basée sur 6 axes où le premier est l’amélioration des méthodes de calcul. Cela s’est surtout au vu au niveau du nombre de points à analyser qui est passé de 30 à 60. Ensuite, il y a la validation des logiciels qui seront utilisés pour le diagnostic, de la compétence du Ministère de l’Écologie.  L’axe suivant se trouve au niveau de la mise en ligne des DPE qui va permettre un meilleur accès à l’information. Il est aussi indispensable aujourd’hui d’inclure une fiche technique dont les détails seront mis dans le rapport. L’avant-dernier point est l’organisation d’une formation continue et initiale pour les diagnostiqueurs. Et le dernier point réside dans le contrôle de tous les acteurs concernés par le processus. Fiabilité du nouveau DPE C’est surtout au niveau de la fiabilité que cet outil de diagnostic a fait l’objet de plusieurs critiques. Dans certains cas, les résultats du diagnostic qui a été entrepris sur un logement ne reflétaient pas vraiment la réalité. C’est pour cela qu’il a fallu garantir la transparence en améliorant les points essentiels contenus dans le programme. Mais pour garantir la fiabilité du DPE, il a fallu trouver de nouveaux moyens, mais avec accès à l’outil qui sera donc beaucoup plus cher, car il est compris entre 100 et 150 euros.

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