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L’État, par le biais du ministère de l’Écologie a annoncé diverses mesures afin d’encourager la mise en place de constructions plus écologiques. Malgré une situation économique plutôt difficile et une politique de restriction budgétaire, l’engagement vers un développement plus écologique suit une logique de futures économies réalisables. Les mesures accompagnant les particuliers Le choix d’une maison moins énergétivore suit une logique dont les répercussions s’en ressentiront sur le long terme. C’est ainsi que la loi de finances pour 2012 lance une série d’initiatives afin d’encourager la mise aux normes plus respectueuses de l’environnement.La mesure principalement retenue dans le cadre de ce projet, c’est de donner un second souffle aux solutions de rénovation énergétique par le biais des crédits d’impôt. Encourager le recours aux énergies alternatives, telles que le solaire ou l’éolienne, est l’objectif à terme de ces mesures. Ainsi, outre un crédit d’impôt étendu à décembre 2015, les ménages qui engageront de gros travaux de rénovation pourront aussi bénéficier d’un crédit d’impôt bonifié à 50%. Rappelons que le crédit d’impôt sur les éco aménagements, varie de 13 à 45% actuellement, soit une augmentation de 5 points. De même, il sera à nouveau possible de cumuler celui-ci avec l’écoprêt taux zéro ; à quoi s’ajoutera également une diminution de 10% des niches fiscales. La ministre de l’Environnement croit fortement aux répercussions de ces mesures sur le long terme et annonce que cela ne pénalisera pas sans plus le Budget de l’État. Leur impact peut en effet porter sur plusieurs années. Un investissement somme toute logique. Les arguments pour les investisseurs Transposer les avantages d’une éco construction sur les entreprises devrait aussi se voir encourager. En effet, on peut dire que les coûts relativement élevés pour la mise aux normes de type LEED éloignent les perspectives de constructions écologiques.Face à cette constatation, les apports constitués par une rénovation verte du parc immobilier existant procurent un certain nombre d’avantages considérables. Plus intéressant en terme de coûts, on ne peut également ignorer l’impact environnemental. La mise à jour du bâti est donc plus encouragée. L’engagement écologique d’une société pour ses bâtiments relève donc de la politique de développement durable. C’est- à dire un investissement à court terme pour des perspectives de réduction de coûts portés sur le long terme. Il suffirait dans ce sens d’adapter les budgets initialement prévus pour les rénovations traditionnelles aux futures dépenses de rénovation plus écologiques. Des mesures peuvent aussi accompagner ce type de stratégies telles que l’optimisation de la lumière naturelle dans les bâtiments calorifiques. On peut aussi, avoir recours à des matériaux mieux adaptés à l’environnement qui entourent les bâtiments, ce qui revient peu cher par rapport à des rénovations traditionnelles. Les chiffres des études réalisées montrent d’ailleurs qu’à ce propos les sociétés ayant eu recours à e type de travaux notent, outre la réduction des coûts d’exploitation, une amélioration en terme de qualité de vie. Mais aussi des avantages en termes de vie sociale ou de publicité auprès de leur clientèle. De plus, dans la majorité des cas, une augmentation de 5 à 10% seulement du budget de rénovation a permis l’engagement de ce type de travaux.