L’immobilier est en crise affirment les professionnels et acteurs du secteur. Les tendances actuelles de la hausse touchent fortement le secteur et ciblent le pouvoir d’achat de chacun. En effet, des hausses considérables à plus de 30% selon l’INSEE depuis les années 2000, effritent d’une manière inquiétante les revenus de chaque ménage. Les problèmes rencontrés Selon un document de l’Association Consommation, logement et cadre de vie révèlent un contexte déséquilibré surtout pour les locataires. Leur impact est considérable et se cumule avec un ensemble de frais tels que la fourniture d’énergie, les différentes taxes et charges d’habitation qui sont sur la même pente ascendante. Des constatations qui se basent sur des chiffres de différentes études. Les loyers ont ainsi été majorés de 50 à 40% pour les locations situées à Paris ou dans une autre région.La loi de finances pour l’année 2011 a aussi revu à la hausse le montant de la taxe d’habitation et des taxes foncières suivent aussi la tendance de la hausse. L’économie mondiale est actuellement en récession et les gouvernants essaient d’adapter leurs économies nationales à la situation. C’est ainsi que la taxe d’habitation a par exemple pris de 0,1 à plus de 13% d’augmentation dans les principales grandes villes françaises telles que Toulouse ou Marseille. S’ajoutent à ce contexte plutôt morose d’augmentations successives, l’inflation aussi des prix de l’énergie. La fourniture d’énergie électrique illustre cette situation avec une hausse de 6% en une seule année. De plus, face à la multiplication des intermédiaires aussi bien pour l’électricité ou l’eau les grilles tarifaires deviennent opaques et sont appliquées sans considération de la mission de service public qui leur échoit. Les solutions que l’Association CLCV préconise Face à cette situation qui a tendance à pénaliser plus les ménages qu’autre chose, l’association propose un ensemble de solutions détaillées dans un document de 80 propositions. Les grandes lignes de ce document concernent entre autres une plus grande transparence des prix en matière de services indispensables. Il permet de mieux se renseigner sur les vrais prix qui devraient être appliqués aussi bien en matière de charge de location que les éléments indispensables au confort moderne devraient être mis en place. Ou encore offrir aux consommateurs une plus grande transparence de prix en lorsqu’ils ont affaire avec les intermédiaires de l’immobilier, les fournisseurs de service : une base de données de prix, le montant des prestations réalisées… pour un choix plus orienté vers les besoins des consommateurs. Le déséquilibre s’expliquant notamment dans l’absence de cohérence dans les montants entre les parties. De plus, les augmentations successives des loyers devraient selon elle faire l’objet d’un encadrement plus strict prenant en compte les réalités. Des dispositions plus claires et plus contraignantes devraient aussi être énoncées pour éviter une répartition inégale en matière de dépôt de garantie et de garantie de risques locatifs. Pour une meilleure répartition des logements en fonction de la demande, l’association propose aussi notamment l’établissement de zones franches et d’un système fiable prévenant les besoins en la matière. La combinaison pouvant selon elle, permettre d’offrir plus de logements. C'est-à-dire, une offre cohérente à la demande.