"Le récit du tombeau vide n'est pas un récit de résurrection, car le texte est bâti autour d'un vide. Le tombeau est vide mais il y a aussi une lacune dans le temps : entre le vendredi soir et le dimanche matin, le récit est suspendu. Signe d'un vide, d'un manque... qui contient un appel.
Jésus était mort, et il se manifeste, il est reconnu comme vivant. Il est absent et pourtant sa présence est sensible, elle est reconnue. Absence qui n'empêche pas cette présence mystérieuse ; présence qui ne supprime pas l'absence avec laquelle il faut apprendre à vivre." Claude Perron
"Eh bien, nos églises aujourd’hui ne sont rien d’autre que ce tombeau vide, et la pierre où repose le Corps est là dans notre église, en plein centre, c’est l’autel, avec ses linges, ordonnés..." Frère David, En-Calcat.