Le changement serait-il une pathologie sociale ? C’est
peut-être ce que l’on peut conclure de mon billet précédent.
En effet, n’est-ce pas parce que certains se sont trompés de
voie à l’adolescence qu'ils ont transformé le monde ?
Cependant, il n’est pas sûr qu’il puisse se transformer
uniquement dans la douleur. Le changement n’est pas fatalement une conquête de
l’impossible menée par un suicidaire. Et, trouver sa voie ne signifie pas, non plus, fatalement, un bonheur béat.
L’engagement d’un homme bien portant peut être aussi de
transformer la société. Mais il le fera conformément à la logique propre de
celle-ci, de façon à se qu’elle réalise son potentiel, non en cherchant à la faire ressembler à ses fantasmes.