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C’est l’amour que nous aimons

Publié le 13 avril 2012 par Lauravanelcoytte

couverture

C’EST L’AMOUR QUE NOUS AIMONS
L'amour est un plaisir - Un amour pour rien - Au revoir et merci - Le Vent du soir - Tous les hommes en sont fous - Le Bonheur à San Miniato

C’EST L’AMOUR QUE NOUS AIMONS
   

Jean D'ORMESSON
Préface de
Marc LAMBRON

C’EST L’AMOUR QUE NOUS AIMONS

Pour la première fois sont réunis les romans d'amour de Jean d'Ormesson,
illustration de la veine sentimentale qui marqua son entrée en littérature.


Accompagné d'une superbe préface de Marc Lambron, ce volume rassemble les deux premiers romans de l'auteur : L'Amour est un plaisir (1956) et Un amour pour rien (1960), un de ses meilleurs textes autobiographiques, Au revoir et merci, ainsi que sa trilogie inspirée par l'histoire des soeurs Mitford –Le Vent du soir, Tous les hommes en sont fous et Le Bonheur à San Miniato–, laquelle remporta un immense succès (un million d'exemplaires vendus) lors de sa parution dans les années 1980. Un ensemble très cohérent dans l'oeuvre du romancier, une sorte de carte du Tendre ou l'exaltation de l'hédonisme et le vertige du temps se conjuguent à la fascination du monde.
Les deux premiers récits ont le charme à la fois enivrant et désenchanté des années 1950, dominées par deux monstres sacrés : Françoise Sagan et Roger Nimier. Jean d'Ormesson y invente sa partition personnelle à ce moment-là, avec ce mélange de lucidité, de légèreté et d'allégresse qui fait toute la singularité de son style et de sa vision des hommes. Ses thèmes de prédilection sont déjà là : la quête éperdue du bonheur et l'insatiable besoin d'évasion, le culte du soleil, des voitures et des bains de mer. Il faut attendre la parution en 1966 de sa première véritable autobiographie, Au revoir et merci, pour découvrir quel auteur se cache sous ses personnages. À trente-sept ans, Jean d'Ormesson y parle très librement de lui-même, de ses origines, de sa famille, de ses goûts, de ses opinions, tout en feignant de prendre congé d'une carrière littéraire ou il n'a connu jusque-là que des échecs. On sait la suite...
C'est un auteur largement consacré qui se lance, vingt ans plus tard, dans l'écriture d'une trilogie romanesque, dont Lambron explique ainsi l'ambition : « Récapituler des fragments de l'histoire du monde à partir des méditations d'un esprit qui les rêve. Les généalogies, les continents, les guerres, les amours, les entrecroisements baroques, les hasards secrets, les filiations inconnues. On sent, ajoute-t-il, que l'imagination de l'auteur, libérée des incertitudes du narcissisme, embrasse avec ivresse l'histoire du monde. » Conchita Romero, Rosita Finkelstein, Nadia Wronski, les soeurs O'Shaughnessy, alias les soeurs Mitford, sont autant de composantes d'une sorte de famille universelle représentative de la tumultueuse et tragique histoire du siècle. Jean d'Ormesson remporte ici avec brio son pari, qui est de « ressusciter, sûrement pour mon plaisir – frappé d'un peu de mélancolie – et peut-être pour le vôtre, tout un monde évanoui qui s'agite encore en moi ».

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