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Au moment d’écrire ce billet, nous sommes au lendemain de la rencontre des médias pour l’inauguration de «La question de l’abstraction» au Musée d’art contemporain [MAC]
de Montréal. Cette exposition chronologique et thématique fut réalisée à
partir des œuvres de la collection de 1940 à aujourd’hui. On y propose
une très vaste exploration de la couleur et de l’espace à travers
diverses pratiques d’artistes québécois et canadiens.
Ce
survol historique présente plusieurs morceaux célèbres de la collection
du musée. S’y déploie principalement des tableaux, mais aussi
sculpture, film, vidéo et photographie. On y a réuni des esthétiques
très diversifiées, de différentes périodes, dans un parcours qui se veut
très ouvert. L’exposition, qui se veut un projet évolutif, occupera une
partie des salles du musée pour les quatre prochaines années comme
l’avait fait «Place à la magie» de 1992 à 2008.
Voisinant l’exposition permanente du MAC, «Autour de l’abstraction»
a été mis sur pied. Celle-ci se veut la première d’une série
d’accrochages, d’œuvres aussi tirées de la collection, qui se
renouvelleront périodiquement. Pour cette première tentative, Josée Bélisle,
responsable des collections, y a choisi huit pièces de six artistes
contemporains de la scène internationale. Son objectif : offrir un
regard nouveau sur les 110 œuvres de 60 artistes qui couvrent 7
décennies.
«La question de l’abstraction»,
commissaire Josée Bélisle, 11 avril 2012 à 2016, Musée d’art
contemporain de Montréal, 185 rue Sainte-Catherine O. macm.org. Image
1 : Marcel Barbeau, Rétine virevoltante, 1966, Collection du Musée d’art
contemporain de Montréal, Photo : MACM. Image 2 : Francine Savard,
«Casier pour objet du désir», 2000, Don de l’artiste, Collection du
Musée d’art contemporain de Montréal, Photo : Richard-Max Tremblay.