Un homme arrêté jeudi à Garanhuns (Pernambouc, nord-est du Brésil) avec deux complices, soupçonnés d'avoir tué au moins trois femmes dont ils ont mangé des morceaux de chair, a raconté qu'il était chargé d'une "mission", dans une interview à une TV locale. Le trio, Jorge da Silveira, 51 ans, Isabel Pires, 51 ans, et Bruna da Silva, 25 ans, assassinaient les femmes, les dépeçaient puis mangeaient leur chair dans un "rituel de purification".
"Avec la permission de Dieu"
"Je n'ai tué personne. J'ai fait trois missions avec la permission de Dieu et elles (les trois victimes) sont toutes avec Dieu purifiées", a déclaré dans l'interview Jorge da Silveira, rejetant le terme "d'assassinats".
Beignets salés
Selon la police, des morceaux de chair des victimes ont été utilisés aussi dans la fabrication de beignets salés qui étaient vendus dans les rues de Garanhuns, une ville à 230 km de Recife, la capitale du Pernambouc, rapporte la presse samedi.
Un ange noir et un ange blanc
Da Silveira a expliqué agir "sous le commandement" non pas de démons mais de "deux anges, un Blanc et un Noir", dont il a des visions depuis l'enfance. Il a nié "être fou" même si "à l'adolescence, les psychiatres m'ont obligé à prendre des médicaments", a-t-il dit.
"Chambre du Mal"
Il ne se "rappelle plus" de la façon dont il tuait ses victimes dans la "Chambre du Mal" mais a dit qu'il ne "se servait pas du sang" et mettait "la chair dans de l'eau pour la purifier avant de la manger".
666 dans le numéro d'identité
Les victimes étaient choisies en fonction des numéros de leur carte d'identité "qui donnaient quelque part le numéro maudit 666" (du diable), selon lui.