Ma crise, mon espoir...

Parce que une crise entraîne une réaction,

Parce qu' il faut savoir analyser, et réfléchir la réaction. SA réaction.

Alors, d'autres horizons s'ouvrent, d'autres espoirs naissent...

Parce qu'une crise n’est pas QUE mauvaise....

Y a des fois dans la vie, on a envie de tout larguer,
De tout envoyer peter.
Et de recommencer à zero.
Ma coupine de blog Mimilady avait fait un super article sur la crise de la trentaine ICI.
Et je crois que je suis en plein dedans....
Avec mon homme, on est en train de changer de vie.
C 'est arrivé là comme ca, sans calculer juste en emboitant les cubes les uns dans les autres...
Là comme ca, ca parait pas grand chose...
Mais si je commence à lister tout ce qui va changer dans les mois qui viennent, ca fait beaucoup!
Primo, une baguette magique (en forme de bistouri, je te le concède) m' a transformee en pin up... pas mal pour commencer.
Secundo, mon homme a trouvé un boulot, mieux payé, à coté, et surtout avec des horaires respectables.
Tertio, nous allons demenager (enfin!), nous aurons enfin un petit brin d' herbe à arroser et une terrasse où mettre un petit transat!
Quarto, nous baptisons Pepinette en faisant une chouille d'enfer! Nous aurons l'occasion de feter tout ca!
Je fais mes Trente ans cette année.
Je pense que je m'en souviendrai!
Or il est vrai qu'une bonne crise de la trentaine sans crise professionnelle n'est pas une bonne crise...
Et bein voila on y est!
Je n'échappe pas à la bonne crise professionnelle....
Pour ma défense, je dirai que les infirmières subissent un "burn out" a environ 10 ans de carrière... j'en suis à 6, et sur 6, 4 de bloc où les sentiments, les relations et le travail est exacerbé.

Une chose est sure, je ne retournerai pas dans ce bloc.
Je ne retournerai pas à mon propre pilori.
Quand je pense au fait qu'un jour je puisse peut être y retourner, des bouffées d 'angoisses me saisissent, je perd les pédales, je suis incontrôlable. J'ai une vague qui me monte dans le fond de la gorge, un tsunami intérieur que je ne peux pas ni amortir, ni éviter. Une déferlante de stress que je ne peux plus supporter.
Si j'y vais, je me fanerai...
Et je ne veux pas me faner.
Je recommence à respirer.
Je voulais me faire une nouvelle place dans le monde du travail.
Je pensai avoir trouvé une voix, voie, qui me correspondait.
Mais a priori cette voix, voie, s 'est bien vite refermée.
Tant pis! je verrais bien où me mene mon chemin!
Même si ca m'angoisse,
Même si je suis frustrée,
Même si je ne sais pas comment m'y prendre...
J'ai décidé que ma nouvelle vie me comblerai, je m'y épanouirai.
Et pour ce faire, Mon pommier, solide et attentif m'y aidera!
Lui le premier me pousse dans mes démarches, il me soutiens dans ma démarche bloguesque, il me soutient dans ma démarche de congeieuse parentale, et il me soutiens dans la non reprise au bloc en me disant "tu ne tiendras jamais".
Donc...
Il parait que tout vient à point à qui sait attendre...
Bon moi je sais pas attendre...
Mais je suis pas encore totalement grande,
Alors j'apprend!
Moi, du moment, que j'ai mon Pommier et mes pépins, je regarde loin devant!