Le scénario catastrophe de 2002 pour le PS ne semble pas d’actualité. En ce temps-là, Lionel Jospin, le loser, avait fait essentiellement une politique de droite. François Hollande a probablement la chance de ne pas avoir été dans les arcanes pratiques du pouvoir. Et, à moins d’une catastrophe ou à la suite d’une vaste fraude, le 54 / 46 du second tour en faveur de François Hollande, ne saurait vraiment s’inverser.
Les ronds de jambes des nouveaux alliés est sans doute un signe. Mais, ces personnalités médiatiques, Fadela Amara, Martin Hirsh, Corine Lepage ou Azzouz Begag, ne représentent qu’eux-mêmes. Ils ne se sont vraiment pas mouillés. Passons. Quand, le CSA-Bolloré fait un sondage pour BFMTV, 20Minutes et RMC en défaveur de Nicolas Sarkozy alors qu’on sait que les chiffres peuvent être manipulés, les carottes sont cuites. Et par conséquent, une victoire de cet homme relèvera de la falsification. Méfiance. Les machines à voter…hum.
Selon le CSA donc, au second le champion des socialistes battrait le candidat UMP avec un écart de 16 points soit 58% contre 42% à son adversaire. Un vrai plébiscite. Quand son statut présidentiel se confond avec celui de candidat, nous sommes dans une République bananière. Le bonimenteur a menti sur son appartement de l’Île de la Jatte à Neuilly. Il doit rendre des comptes pour l’affaire Karachi ou le financement de sa campagne de 2007…
Au premier tour, le CSA fait le graphique en dessous et on voit la chute vertigineuse du président-candidat à…24% d’intentions de vote. Et si Marine Le Pen, soutien probable du tueur norvégien Anders Behring Breivik se retrouvait au second tour ? Ce serait le bouquet. Un échec cuisant de celui qui a tout fait pour siphonner le Front national.
Sarkozy : Dégage !