Votons Hollande dès le premier tour !
Assez, c'est assez !
Mélenchon à 18%... il faut dès maintenant sérieusement penser à lui couper les ailes ! Car, il ne faudrait pas non plus qu'il croie que c'est arrivé. Il est donc grand temps de remettre au plus vite Mélenchon à sa place ! Soit à 8% avec un décompte des voix comme suit : un PC moribond + un Front de Gauche tout nouveau tout beau ! + un NPA à la ramasse + les verts fidèles à eux-mêmes : à la remorque du PS et médiocres.
Au-delà de ce pourcentage de 8%, Mélenchon risque fort de nous coûter la victoire du candidat Hollande.
En effet, ce sont les voix de Bayrou et les voix de ceux qui aujourd'hui encore comptent s'abstenir qui feront la différence ; or, un PS qui donnerait le sentiment d'être à terme l'otage de la CGT et du PC (leurs drapeaux inondent les meetings de Mélenchon !) fera fuir les voix du centre qui se réfugieront alors dans l'abstention ou chez Sarkozy selon l'adage bien connu : better dead (with Sarko) than red !
Oui ! Le centre... le ventre lâche, mou et flasque de la politique ! Car si les centristes sont dans l'ensemble plutôt... centristes, quand il est question d'aller rejoindre la droite, c'est sans difficulté qu'ils la trouvent.
C'est à se demander s'ils ne l'avaient jamais vraiment quittée !
Les faits sont têtus : Mélenchon n'a pas pris de voix au FN ; le score de MLP est identique à celui de son père à 1% près ; le vote ouvrier chez Mélenchon est un mythe ; il est plus que minoritaire ; toutes les études le montrent. Le plus gros des troupes de Mélenchon sont des fonctionnaires ; les enseignants en particulier .
La preuve est dans le pudding !
Aussi, si l'on tient compte du fait que le vote FN c'est le problème de la droite seule, il sera toujours temps au soir du premier tour, de constater si Mélenchon a su contenir le FN et contribuer à une baisse de l’abstention telle qu'elle est attendue aujourd'hui (à près de 30%) car... dans le cas contraire, quel aura été le sens de la campagne de Mélenchon et de son positionnement à 18 % ?
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Un Mélenchon à 18%, un Mélenchon drapé aux couleurs du PC et de la CGT, c'est ouvrir un boulevard à Sarkozy qui pourra alors espérer ressouder les droites sur la peur d’une gauche radicale : celle d'un 3è tour sociale dans la rue... un gouvernement et une assemblée otages de Mélenchon et de sa coalition.
D'aucuns évoquent les Législatives... Mélenchon n'a nul besoin d'un 18% pour exister ; crédités de 1%, les verts ont obtenu 63 circonscriptions.
Doit-on alors soupçonner Mélenchon, un Mélenchon euphorique et hors de contrôle, porté par un 18% qu’il n’attendait pas, de ne plus concourir pour la victoire de Hollande mais pour les législatives, et ce quel que soit le vainqueur ?
Quant à ceux qui pensent que les élections passées peuvent nous être d'un enseignement quelconque... il se pourrait bien que ces élections d'hier ne nous soient d'aucune utilité car, entre temps la déception est passée par là, la démotivation aussi, la déshérence, lla venue de Sarkozy a changé la mise et la crise systémique du libéralisme aussi.
Tout ce qu'il est raisonnable et utile de faire, c'est arrêter l'Histoire en 2007. Car qui peut penser sérieusement que 81 puisse nous servir de référence, de point d'appui pour une analyse quelle qu'elle soit ? Ou bien la défaite de Jospin dès le premier tour en 2002 ?
En 2007 Sarkozy a siphonné les voix du FN avant de mobiliser des inscrits qui ne se rendaient plus aux urnes depuis des lustres : taux de participation record ! Un Sarkoy aidé aussi par le fait que son adversaire était une femme sans oublier le très mauvais report des voix de Bayrou sur Ségolène Royal.
Soyons lucides : à gauche, nous sommes sans repères puisque... sans héritage en ce qui concerne une victoire à une élection présidentielle. Reste alors... une logique de droite : celles de ses victoires fassent à nos défaites. Hollande l'a compris très tôt manifestement ; c'est d'ailleurs ça qui a pu nous inquiéter, à tort.
Tout compte fait, et en comptant bien, Hollande manœuvre comme il faut : si la gauche doit gagner cette élection, elle doit en partie occuper les mêmes espaces que Sarkozy et barrer la route à Bayrou : ce qui est fait !
Rien d'alarmant en soi ce re-positionnement au centre, voire... au centre droit ! Libre ensuite à cette force, une fois élue, de gouverner au centre gauche et sur certains sujets, à gauche et sur d'autres, à gauche toute ! Qui s'en plaindra ? La droite de la droite ? Et puis, ça nous changera des campagnes menées à gauche pour mieux gouverner à droite, une fois élu !
Cerise sur le gâteau : le rejet dont Sarkozy fait l'objet, dans son propre camp, du centre droit à l'extrême droite. Pour cette raison Bayrou et MLP ne peuvent que souhaiter la défaite de Sarkozy ; défaite qui ouvrira le chantier de la refondation de la droite et de l'UMP en particulier : sortie de l'UDF et prise de contrôle de Bayrou. Tout le monde entre 10 et 15% : UDF/UMP/FN - primaire à droite dans cinq ans.
Qu'il soit ici permis de rappeler qu'en cas de défaite de Hollande, c'en sera fini de la gauche car c'en sera fini du PS. Bonjour Bayrou !
Si le PS n'est pas la gauche (il est vrai qu'il ne l'est pas ou plus depuis 25 ans), néanmoins, sans le PS... pas de gauche possible car... pas de Présidence, pas de Gouvernement, pas de majorité à l'Assemblée, pas de Sénat, pas de Régions...
Les ralliements, tardifs à Hollande - Lepage (1), Begag, Hirsch, Amara -, prouvent que Hollande avait fait le bon choix stratégique et tactique. Or, encore une fois, un Mélenchon à 18% remet en cause l'efficacité de ce choix qui est destiné non pas au premier tour mais au second. Depuis trois mois, Hollande n'a pas cessé finalement de faire campagne pour le second tour. Et il a raison.
Quant aux principes... une fois que Hollande aura gagné, le Front de Gauche pourra toujours les faire valoir. Dans le cas contraire, cette dynamique autour de Mélenchon n'aura eu aucun principe et qu'une négligence ; la responsabilité de la défaite de Hollande.
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Nombreux sont ceux qui sont tombés sous le charme, la magie, l'emprise - comme envoutés -, d'un Mélenchon plus que charismatique, orateur hors pair. Il est temps maintenant de se réveiller !
Appelons tous au boycott de Mélenchon dans les urnes...
Votons Hollande dès le premier tour !
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1 - Une Lepage qui ne sait jamais où poser ses fesses, et qui cherche toujours à faire campagne pour se rappeler au bon souvenir de ses clients et remplir le carnet d'adresses de son cabinet d'avocats d'affaires écolos ! Cette Lepage, elle et son mari, c'est du business, que du business ! Il y a donc des soutiens dont on aimerait pouvoir se passer : manifestement, Lepage convoite le poste de ministre de l'environnement dans le cas où les écolos seraient absents d'un gouvernement sous la présidence de Hollande.