J’étais suspendue au téléphone. Plusieurs fois par jour. J’écoutais des voix amies, consolatrices, réparatrices. Celles qui amènent le repos. Pas la paix. Mais l’espace du dehors.
Il y aura toujours quelqu’un qui manque. C’est ainsi. Et quand manquera même la personne qui manque, je la remplacerai par une autre. Les fantômes défileront. A la queue leu le.
J’aurais toujours un génie à mes côtés. Il suffit de souffler dans la lampe.