Qui ne s’est jamais égaré sur le serveur Internet de la SNCF, cherchant la combinaison magique pour trouver le meilleur prix ?
A peine les vacances d’hiver terminées que pointent déjà les vacances de printemps et que les alertes pour l’été commencent à défiler sur ma boîte mail. Plus vite on réserve, plus bas sera le prix. Pour faire voyager une famille en train, plusieurs techniques existent. Des petits malins semblent avoir débusqué un tarif de groupe qui reste un mystère. J’ai testé l’efficacité de ma carte professionnelle me donnant 50 % de réduction (Abonnement Fréquence Seconde) qui s’est avèrée inefficace pour les IDTGV. Je tente aussi la formule quatre adultes qui m’avait donné parfois un tarif plus avantageux que si j’avais déclaré deux enfants et deux adultes… Et puis, à force d’ouvrir des onglets, je m’égare tandis que les prix les plus doux (bravo au service marketing qui a inventé cette appellation) menacent de disparaître.
Quelle est anxiogène la formule « dernières places disponibles ». Je les ai repérées ces sacrées places, puis égarées et quand je relance la recherche, elles ont disparu car c’est moi qui les ai réservées. Je me concurrence moi-même ! Et puis, en général ces places tant convoitées ne peuvent pas faire l’objet d’option : il faut commander maintenant. Un petit tour sur la solvabilité de mon compte et de retour sur le site de la SNCF, je constate que les places ont disparu. Au final, après deux heures courbé sur mon clavier, j’ai calé une vague option qui me conduit à prendre ses merveilleuses places en première classe, à quelques euros près de la seconde place, histoire de me consoler d’avoir perdu pour toujours ses énigmatiques « dernières places ».