Magazine

Politicon #1 : le délit du facies

Publié le 19 février 2012 par Betacon @dido_m

Aujourd’hui je parle politique. Non je ne m’y connais pas. Mais j’en parle quand même.
Car aujourd’hui je me suis fait arrêter deux fois dans la même journée. Non je ne suis ni terroriste. Ni tueur en série. Mon seul crime est que je suis bronzé d’origine.
La première interpellation s’est faite à la sortie du métro parisien. Millenium (le livre ) dans une main, mon téléphone dans l’autre. Je me dirigeais vers la sortie. Jusqu’à ce que je vois 4 agents de la RATP. L’un d’eux me fait signe. Je m’avance. Il me demande ma carte d’identité.
Je demande d’un air innocent (et tout à fait sincère) le pourquoi du comment? Se prenant pour Gibbs dans NCIS elle me sort (oui, elle) : « ici c’est moi qui pose les questions » huum. Et moi je suis la reine d’Angleterre, salope.
La voyant en train d’écrire son Pv. Je réitère ma question, l’agent à côté d’elle me répond délicatement : l’agent X a repéré une fraude dont vous êtes l’auteur. J’ai fait ma tête de : « eeuuuh » tout en sortant ma carte d’abonné. En la voyant, l’agent au PV pâlit. Devint rouge, jaune puis verte.
Me rendit ma carte d’identité. J’eus ce sourire narquois pour narguer cette dernière, elle ne dit mot. Se faisant sûrement redresser par son supérieur.

Je suis donc parti.

Pourquoi m’a-t-elle interpellé? Je suis mate de peau? Si elle voulait mon numéro elle aurait pu le demander gentiment. Salope.

Après une journée bien ennuyante en cours, car oui je suis encore jeune, beau mais soumis à un politique sadique qui t’oblige à te réveiller de bon matin pour aller étudier dans une institution merdique qu’est la fac. Je disais donc qu’à part un prof illuminé vêtu de violet arborant fièrement une moustache bien touffu qui date peut être de la naissance de sa mère, tout allez pour le mieux.

Jusqu’à ce moment, où une policière te demande de t’arrêter. Te demande une pièce d’identité. Tes potes regardent. Toi, tu cherches.
Tu t’emmêles les pinceaux. Tu dis que tu l’as oublié. Elle te demande de la suivre au commissariat. Tu n’as rien fait, t’as peur. Elle s’en fout. C’est connu les flics sont sadiques. Les poulettes, c’est encore pire.
Je continue à chercher. Elle me menotte, elle gémit. Mais ma parole, elle a un orgasme. Pire que ce que je pensais…

Après avoir été libéré, encore choqué, je lis que Monsieur G, n’a plus envie des étudiants étranger en France. Je me dis que Madame LeP a réussi à lui avoir quelques 10 petits nègres pour s’occuper de lui le soir. Il avait besoin d’une touche d’exotisme. Et les pauvres arabes sont connus pour ne pas aimer les vieux gringalets. Ni les gays. C’est petit comme vengeance.

Jusqu’ici, avez-vous remarqué une chose ?

Jusqu’ici il n’y a que la gente féminine qui a l’air de détester ce petit côté exotico-andalou. Ces arabes, ces noirs qui leur ont fait goûter aux fruits interdits. Elles n’ont peut être pas retrouvé cette passion fougueuse qui les transportaient à un ciel encore inconnu.
Mais j’ai envie de dire, ce n’est pas la peine de vous venger ainsi. Ça ne sert à rien. Ce n’est pas de notre faute si la majorité d’entre vous ne savent pas nous garder ou ne sont pas à notre goût. ..


Retour à La Une de Logo Paperblog

Dossier Paperblog