Les débats politiques de la semaine, avant premier tour, semblent avoir oscillé entre populisme, incohérences et pseudo vérité. On a pratiqué des recettes du passé qui paraissent avoir peu de sens dans un pays ouvert, exportateur et engagé dans la compétition européenne et mondiale. Quand on parle de nationalisations, protectionnisme aux frontières, blocage autoritaire des prix et des loyers, retour à la retraite à 60 ans on a l’impression de se retrouver avant l’élection de 1981 avec les conséquences qui s’en sont suivies : le changement de cap politique à 180 degré que la réalité imposait. Une seule décision semble avoir rassemblé 9 des 10 candidats : il faut sortir les sortants. Mais cela constitue t-il une stratégie et une politique d’avenir? Le peuple nous le dira sinon au premier du moins au deuxième tour, présidentiel