On discute depuis un petit temps par PC interposés, mais tout cela est purement amical, c’est clair et net comme clarinette, de part et d’autres. Pas de quiproquo, pas de malentendu, le bonheur intersidéral.
Décision est prise d’aller au cinéma, en toute amitié, d’autant qu’il est sur un coup, un gros coup, un gros gros coup. Mais il part du principe que, même en couple, ce qu’il sera bientôt il le sent bien, l’amitié reste importante. Ça me convient, d’autant que, de mon point de vue, on a toujours besoin d’amis. Et puis avoir un mec comme ami, ça me botte bien, comme diraient mes Pataugas.
Direction cinéma donc, bon moment, bon film, bonne petite bouffe après. L’ambiance est sympa, on rigole bien, on parle sérieusement aussi, bref une toute bonne amitié en perspective, faite d’échanges et de bons moments, que du bonheur, d’autant que l’avoir comme ami, j’en rêve, mais comme mec, ah ça que nenni, trop prise de tête, je le sens bien. Donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, j’ai maintenant un nouvel ami en devenir, joie intense et incommensurable.
Retour at home, je file au dodo.
Le lendemain, un sms de sa part me dit « merci pour la soirée, mais je n’ai vraiment pas eu le déclic, alors il n’y aura jamais que de l’amitié entre nous ».
Euuuuuuuuuuuh, j’ai loupé un truc ou quoi, moi, là ?
Je retiendrai de cette amitié aussi brève qu’une étoile filante que même les « amis » peuvent parvenir à être blessants. Tchu.