Pensée politique.

A la base, je voulais écrire un billet sur le journalisme moderne. Les évènements m'ont, cependant, détourné de mon idée. Les élections présidentielles ont pris le pas sur mon envie initiale. Mon être, mon énergie fut accaparée par le spectacle télévisuelle, parfois clownesque, parfois détestable, parfois comique. Pris entre les jeux politiques du "Moi, je suis le plus fort", "C'est pas de ma faute à moi", "Moi, je ferai mieux", je me suis dit qu'il y avait des leçons à tirer.
La première. Nous avons la chance de pouvoir voter. La liberté de pensée n'est pas cadenassée. Nous disposons d'infinies sources pour nous renseigner au mieux. Chaque citoyen peut avancer ses idées comme il l'entend dans une limite démocrate assez large. Des plus sombres sottises, aux meilleures pensées bienfaisantes. C'est la magie de la démocratie. Pourtant, qui peut se targuer de voter avec précision ? Qui analyse les programmes des partis politique ? Qui connait l'historique de ces partis ? Les parcours des candidats ? Les commentaires sur le net, laissent à supposer que très peu le font. Et c'est là qu'est le drame. Voter selon le charisme d'un candidat, ou de promesses pré-électoral fait de nous, peuple, des gens aussi mauvais que l'élite censée nous gouverner. Un travail de réflexion et de fond est loin d'être facile, j'en conviens. Mais pour ne pas tomber dans la certitude, et l'extravagance d'un discours aseptisé, lancé à coups de matraques dans le cerveau des électeurs, nous devons aller plus loin que ce qu'ils daignent nous lancer. Ils sont près du peuple, ils serrent des mains. Les promesses, les programmes, les discours flamboyants, la poudre, ça en jette. Ils en jouent. Ils savent y faire, avec leurs paillettes. Finalement, ces discours exagérés, ces certitudes quant à leur "future" réussite montre à quel point le jeu est important. Pas de place aux doutes. Un dévouement sans failles, ni contre-parties. Ne soyons pas aussi dupes et posons nous des questions. Ils veulent nous faire croire que tout dépend d'eux, qu'ils ont la solution miracle, ils se tirent dans les pattes, se crachent les-uns sur les-autres. Au niveau européen. Un président représente une voie sur vingt-sept. Pas facile de s'imposer et de changer les lois européennes donc.
La deuxième.