Que signifie cette recherche du Graal, de quelle « réalisation s’agit-il ?
La table ronde, une société d’amis (de frères) et la vision d'un calice voilé flottant au-dessus,
Le Graal dans cette vision est un symbole féminin, qui nourrit chacun de nous de la façon dont nous aimons le mieux.
Lorsque nous est donné le goût de « la joie », il est naturel de la chercher plus encore. Le chevalier, qui symbolise cette partie de moi qui aspire à l'expérience spirituelle, s’engage à trouver le Graal, à le dévoiler, et connaitre la source de la joie…
Il est important de relire que ce chemin est « unique » En effet, le chevalier qui prend le même chemin qu’un autre est très vite renversé ou perdu … De même, chacun a reçu une « nourriture » différente de la vision du Graal, et de même la quête de l'ultime accomplissement spirituel doit être unique. Le Bouddha lui même recommande "Mieux vaut son propre dharma, imparfaitement ; que le dharma d'un autre, réalisé à la perfection."
Chacun d'entre nous, peut symboliser cette recherche de la « source » ( je parle de la source de « la joie » que j’ai réalisée lors de mon premier « éveil » spirituel) , par une quête chevaleresque.
Les « défis » sont ce qui me permet d’avancer, et qui me servent de test de mon engagement dans la voie.
J’apprends à « rendre grâce », autant pour mes victoires que pour mes défaites … Il y aura mille obstacles pour m’arrêter sur le chemin, ou pour me conduire dans des impasses. Je peux être perdu dans les fourrés de mon propre désarroi. Mais le Graal est toujours là.
La quête du Graal est une quête de la conscience éveillée à une réalité spirituelle pas souvent
Lors de cette Quête, défis après défis, j’apprends assez sur moi-même, pour désirer aller encore plus loin à l'intérieur de moi.
J’entre à présent dans le « Gaste pays » Là, j’arrive à la l’origine de mes difficultés, dans la vie. Je suis à présent face à face avec le roi blessé – « le Soi blessé » -. Il est maintenant temps d’affronter la tâche qui attend Perceval : cette question « quel est ton mal ?» Comme Perceval, je peux trouver difficile de regarder en face mon « Soi blessé » ( honnêtement, assez pour se poser cette question…. ):
Pourquoi, gardes-tu le silence Perceval? Parce qu’il ne m’est pas facile d’ouvrir mon cœur et de proposer mes soins . Ai-je fermé mon impulsion naturelle à aimer? Si je ne vois pas la plaie qui est dans mon cœur, je ne peux jamais gagner le Graal, je ne peut jamais l'offrir aux autres. Qu’est-ce qui me fait mal ?
Ensuite, par quelles épreuves suis-je donc passé, quelles autres devrais-je endurer avant d'avoir une autre chance?