Des algues mangeuses de radioactivité
Autre bonne nouvelle pour la préservation des écosystèmes marins du Pacifique, la récente conception d’une algue permettant de réduire la radioactivité jusqu’à 70%.
Plusieurs institutions scientifiques sont à l’origine de ce projet. Elles ont développé une plante aquatique qui absorbe la lumière du soleil et réduit la radioactivité grâce aux phytoplanctons. Cette algue permet d’absorber le césium et donc de décontaminer les réservoirs, les océans, les lacs ou les champs de riz touchés par la catastrophe de Fukushima.
Une fois le césium piégé dans les algues, celles-ci sont collectées, incinérées et les cendres contenant le césium radioactif concentré pourront être stockées en lieu sûr. Luc Barbier, chercheur à l’IRAMIS, précise que la période du césium radioactif est tout de même de 30 ans. 30 ans, c’est donc le temps qu’il faut au césium pour que la moitié de ses atomes se désintègrent naturellement.
Cette expérience concluante va être testée dans des volumes d’eau plus importants et si les résultats sont positifs, les espaces aquatiques des environs de Fukushima pourraient connaître un nettoyage rapide.
Sources : Le Figaro / Green et Vert